David Jang – La parabole du riche et de Lazare


1. La vie terrestre qui détermine la vie éternelle

Parmi les deux paraboles rapportées dans Luc 16, celle de l’intendant infidèle qui figure au début et celle du riche et de Lazare qui suit sont étroitement liées. Si l’on s’intéresse de près à l’enseignement dans leur continuité, on découvre comment Jésus veut nous orienter quant à la direction et à l’attitude de notre vie sur cette terre. En particulier, ce récit nous invite à méditer sérieusement sur « l’importance d’une vie animée par l’amour et la compassion », tout en nous rappelant « l’existence de deux mondes (celui d’ici-bas et celui de l’au-delà) ». Le pasteur David Jang, à travers plusieurs prédications, a souvent souligné que, durant notre existence terrestre, nous devons agir avec sagesse selon le cœur de Dieu, et faire preuve de bienveillance et d’amour envers les pauvres et les faibles, conformément à la volonté divine.

Jetons d’abord un bref coup d’œil à la parabole de l’intendant infidèle (Luc 16:1-9). Le maître apprend que son intendant gaspille ses biens et le convoque. Se sentant menacé pour son avenir, cet intendant réduit les dettes des créanciers de son maître et s’attire ainsi leur bonne grâce. À première vue, il use indéniablement d’un stratagème malhonnête pour réajuster les comptes financiers. Pourtant, le maître fait l’éloge de son habileté. Il existe diverses interprétations de cette parabole, mais l’un des points essentiels que Jésus souligne à travers ce récit est « la manière dont nous utilisons les biens qui nous sont confiés sur cette terre ». Plus que la seule question de la possession de biens, l’Évangile montre qu’il est sage de partager et de donner à autrui ce que Dieu nous accorde. La Bible nous rappelle sans cesse que tout ce que nous possédons appartient en définitive à Dieu et que nous ne sommes que des intendants (ou des gérants) de ces biens. L’image de l’intendant qui, malgré les moyens discutablement employés, ne rate pas « l’occasion limitée » qui lui est donnée pour l’exploiter sagement, nous enseigne, nous aussi, à faire bon usage de l’« opportunité », du « temps » et des « ressources matérielles » que Dieu nous accorde sur cette terre, afin d’aider les pauvres et ceux qui sont dans le besoin.

Juste après cette parabole, celle du riche et de Lazare est présentée (Luc 16:19-31). Il ne s’agit pas de deux récits distincts sans lien, mais bien d’un seul et même message dans le prolongement de la question : « En tant que personne aisée ou membre du peuple de Dieu, quelle attitude devons-nous avoir dans ce monde ? » Le riche est dépeint comme vêtu de pourpre et de fin lin, festoyant somptueusement chaque jour. À l’opposé, le mendiant Lazare, couvert d’ulcères, tente de survivre avec les miettes qui tombent de la table du riche. Les chiens viennent même lécher ses plaies, signe de son extrême misère. Ainsi, ces deux hommes vivent dans des conditions complètement opposées, puis, tous deux finissent par mourir. À partir de là, survient un surprenant renversement de situation : Lazare est emporté dans le sein d’Abraham (figure du paradis), tandis que le riche tombe dans l’hadès (l’enfer), où il subit de terribles souffrances.

Cette parabole montre l’existence de « deux mondes » : la vie présente et celle de l’au-delà (après la mort). Jésus enseigne sans cesse aux gens à considérer leur vie actuelle selon la perspective de l’éternité. La vie terrestre que nous voyons et expérimentons n’est pas tout ; il existe un monde éternel qui se prolonge après la mort. C’est là un enseignement majeur du christianisme : l’Écriture insiste à maintes reprises sur le fait que la manière dont nous vivons présentement a un impact sur la vie de l’autre côté. Hébreux 9:27 déclare : « Il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement. » Dans l’Ecclésiaste 12, on rappelle : « Avant que la poussière retourne à la terre, le souffle retourne à Dieu qui l’a donné ; souviens-toi de ton Créateur. » Le pasteur David Jang répète souvent dans ses prédications : « Si nous nous focalisons uniquement sur ce qui est visible, nous risquons de passer à côté de l’essentiel qui est éternel. » Il insiste ainsi : « Les croyants doivent espérer le Ciel et, par leur vie terrestre, porter des fruits dignes de l’éternité. »

Par ailleurs, l’histoire du riche et de Lazare est un sérieux avertissement pour ceux qui se considèrent comme appartenant au peuple de Dieu. Bien que le riche ait vécu dans le luxe et l’abondance, après sa mort, il se retrouve dans la souffrance au séjour des morts. On s’interroge : « Pourquoi ce riche est-il allé en enfer ? Cette parabole sous-entend-elle que seuls les pauvres vont au paradis ? » Evidemment, l’Écriture ne dit pas que les pauvres vont forcément au ciel et que les riches vont automatiquement en enfer. Job était un homme de grande foi et de grands biens, tout comme Abraham. Aucun des deux n’a fini en enfer pour avoir péché contre Dieu. Ainsi, l’enjeu n’est pas la richesse en elle-même, mais plutôt l’attitude et l’état du cœur vis-à-vis de cette richesse, et surtout la question de savoir si nous pratiquons ou non la « générosité et l’amour », selon la responsabilité qui nous est confiée.

Dans Luc 16, il est mis en avant que « le riche n’a prêté aucune attention au pauvre Lazare, qui se trouvait à sa porte ». L’écart entre eux était très faible géographiquement : Lazare était déjà là, devant la porte du riche. Pourtant, le riche ne tenait pas compte de lui, occupé uniquement à se revêtir d’habits somptueux et à profiter de festins luxueux. L’attitude de ce riche illustre bien la mentalité d’un croyant jouissant abondamment de la grâce de Dieu et de Sa Parole, mais refusant de partager cette bénédiction — une forme d’« égocentrisme spirituel ». Dans ce sens, le « mendiant Lazare » est souvent interprété comme symbolisant ceux qui ont faim spirituellement, qui ont soif de la Parole, ou qui sont dans un besoin matériel ou moral urgent. Le pasteur David Jang enseigne régulièrement que lorsqu’un croyant parvient à une certaine prospérité (qu’elle soit matérielle ou liée à la Parole), il doit absolument passer à la phase du « partage et du service ». L’histoire tragique du riche qui ignore Lazare montre clairement combien il est vain et effrayant, face au jugement final, de n’avoir vécu que pour se régaler égoïstement des bénédictions et des dons reçus.

Après sa mort, Lazare est « emporté par les anges dans le sein d’Abraham ». C’est une expression que les Juifs utilisent volontiers pour décrire « l’état de béatitude suprême », ou l’équivalent du « paradis ». Inversement, le riche « lève les yeux, en proie à des tourments dans le séjour des morts », et aperçoit Abraham et Lazare. Il lance alors cet appel : « Père Abraham, envoie Lazare pour qu’il trempe le bout de son doigt dans l’eau et rafraîchisse ma langue, afin de soulager ma douleur. Et supplie-le de venir prévenir mes frères, pour qu’ils ne tombent pas, eux aussi, dans ce lieu de tourments. » Abraham répond de façon catégorique : « Ils ont Moïse et les prophètes ; qu’ils les écoutent. » Autrement dit, toute la révélation est déjà contenue dans l’Ancien Testament (la Loi de Moïse et les livres prophétiques) : le Messie, le monde éternel, le chemin de la justice y sont annoncés. « S’ils n’écoutent pas la Parole, même si un mort ressuscite pour leur parler, ils ne croiront pas », conclut-il, mettant fin au récit.

Dans le Nouveau Testament, nous voyons qu’après la résurrection de Lazare (le frère de Marthe et Marie), nombre de témoins ont cru en Jésus et se sont mis à Le suivre, mais les principaux sacrificateurs et les pharisiens ont réagi en renforçant leurs plans pour tuer Jésus. C’est la preuve qu’un miracle ou un événement surnaturel ne conduit pas automatiquement au changement de cœur. Ceux qui sont prêts à croire en Dieu à travers les miracles y trouveront matière à croître dans la foi, mais ceux qui ont déjà un cœur endurci ne feront que s’endurcir davantage, même face à un miracle. Jésus enseigne que la vraie conversion naît « lorsqu’on écoute la Parole de tout son cœur, qu’on réalise son péché et qu’on se détourne de sa mauvaise voie ». En d’autres termes, il existe déjà suffisamment de « preuves scripturaires » pour le salut ; si on ne veut pas ouvrir son cœur à cette Parole, même des signes et des prodiges plus extraordinaires ne produiront pas le repentir.

En filigrane, ce passage évoque aussi le jugement à venir à la fin des temps et met l’accent sur la « lumière déjà donnée » dans la Parole. Jésus déclare : « Je suis le chemin, la vérité et la vie » (Jean 14:6) et assure à Ses disciples : « Je vais vous préparer une place, afin de vous ouvrir le chemin du ciel. Nous nous y retrouverons. » Pourtant, nombreux sont ceux qui, aujourd’hui encore, ne songent qu’à leur vie terrestre, négligeant la dimension de l’éternité. La parabole du riche et de Lazare ne se réduit pas au schéma simpliste : « le riche va en enfer et le pauvre au ciel ». Elle nous enseigne combien notre attitude pendant cette vie, et la pratique concrète de « la justice et de la miséricorde » attendues par Dieu, peuvent décider de notre sort final.

À cet égard, le pasteur David Jang souligne souvent que « ceux qui s’emploient à l’œuvre de Dieu – pasteurs, missionnaires, théologiens, responsables laïcs – sont tous des “riches” ». Cette richesse ne se limite pas aux biens matériels. Par exemple, si nous avons une abondance de ressources spirituelles : la Parole de Dieu, des ouvrages théologiques, la liberté de culte, la prédication et la communion fraternelle, alors nous sommes “spirituellement riches”. Or, si, semblables au riche, nous ignorons Lazare à notre porte, demeurant enfermés dans notre monde, satisfaits de jouir de la Parole et de la grâce pour nous seuls, nous pourrions bien courir le même sort que ce riche. Par conséquent, « nous devons impérativement transmettre et partager la grâce, la connaissance et la doctrine qui nous ont été confiées », avertissement qui s’adresse encore aux Églises et à chaque croyant aujourd’hui.

Si nous avons vraiment le cœur de Dieu, nous ne pouvons rester indifférents devant « Lazare » qui se tient là. Peut-être Lazare souffre-t-il de la faim, ou d’une soif spirituelle, ou d’une détresse quelconque ; les situations varient. Mais il est certain que des personnes dans le besoin se trouvent autour de nous, et c’est à nous d’aller vers elles. Jésus dit : « Ce que vous avez fait au plus petit de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait » (Matthieu 25). Dans la parabole des brebis et des boucs, Il enseigne que l’un des critères du jugement est « ce que nous avons fait lorsque les autres avaient faim, soif, ou qu’ils étaient nus et malades ». Ainsi, nous devons vérifier sincèrement si nous portons actuellement le cœur de Dieu ou si nous sommes centrés sur notre « table de festin ». C’est un examen essentiel.

Un autre aspect capital mis en relief par cette parabole est « qu’après la mort, il n’y a plus de possibilité de changement de destin ». Ce qui est lié sur terre sera lié au ciel, et ce qui est délié sur terre y sera délié (Matthieu 18). Abraham déclare : « Un grand abîme est fixé entre nous et vous ; ceux qui voudraient passer d’ici vers vous ou de là vers nous ne le pourraient pas. » Autrement dit, si l’on ne se repent pas et ne fait pas demi-tour sur cette terre, il est trop tard dans l’au-delà. On entend parfois : « On peut toujours se repentir juste avant de mourir. » Mais ce raisonnement est périlleux selon l’enseignement biblique, car nous ne savons ni le jour ni l’heure de notre mort, et nous pourrions passer à côté du moment opportun, ce qui mettrait en péril notre sort éternel.

Dès lors, l’Église doit sans cesse s’employer à « prêcher l’Évangile », car c’est un véritable acte d’amour. Puisque nous croyons à la réalité de l’au-delà et du jugement de Dieu, nous ne pouvons que dire à ceux qui ne croient pas : « Repentez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle. » De même, entre croyants, nous devons nous encourager les uns les autres, instruire ceux qui découvrent la foi, leur transmettre la Parole, les aider à grandir spirituellement. Le pasteur David Jang a maintes fois insisté pour que l’Église ne se limite pas à l’autosatisfaction, mais qu’elle mette en pratique « l’enseignement et la mission » tels qu’ils sont attestés dans les Évangiles et les Actes. Parmi les instruments utiles, il y a notamment le « partage de livres (ouvrages chrétiens) ». Les Églises et facultés de théologie situées dans des régions spirituellement riches possèdent souvent un surplus de documents ; or, de nombreux endroits souffrent d’un manque criant de livres et de ressources. Leur envoyer ces richesses spirituelles, c’est offrir le pain de la Parole à ceux qui en manquent désespérément. On peut considérer cela comme « la version moderne du secours apporté à Lazare ».

La première grande leçon de la parabole du riche et de Lazare est : « Nous sommes tous des pèlerins sur la terre, et il existe un monde éternel après la mort ; ne l’oublions pas. » Toute la Bible, des Évangiles aux épîtres, martèle le message : « Il est réservé à l’homme de mourir et ensuite vient le jugement. Prépare-toi à l’éternité dans la vie présente. » Si nous examinons à quel point nous tombons facilement dans l’orgueil et la complaisance, nous comprenons la nécessité de ce rappel pour nos âmes. La deuxième leçon est : « Partageons ce qui nous est donné. » Il ne s’agit pas que des biens matériels : cela inclut la Parole, les dons spirituels, la connaissance, le talent. Si nous avons reçu une abondance quelconque de la part de Dieu, ne la gaspillons pas pour nous seuls, ni uniquement au sein de notre Église ou de notre groupe, mais penchons-nous sur Lazare, qui se trouve au dehors. Selon le pasteur David Jang, c’est là la « preuve de la vie évangélique » et le « signe extérieur de la vision du royaume des cieux » qui anime un croyant.

De plus, dans la parabole, le riche supplie : « envoie Lazare pour rafraîchir ma langue ». Dans l’épître de Jacques (Jacques 3), on apprend que « la langue est un feu, c’est le mal même, enflammé par la géhenne ». La langue est l’un des principaux instruments du péché. Quelle a pu être l’attitude du riche concernant sa « langue » sur la terre ? Peut-on supposer qu’il méprisait Lazare, qu’il déformait la volonté de Dieu, qu’il ne cessait de se vanter et de rechercher ses propres plaisirs ? Finalement, c’est dans l’au-delà qu’il fait la cruelle expérience d’une langue en feu. Que ce soit symbolique ou non, l’important est de saisir l’importance de la « langue » dans notre vie. Par nos paroles, nous pouvons relever ou détruire, consoler ou blesser, encourager ou juger. Le riche ne s’est jamais servi de sa langue pour manifester de l’amour envers Lazare ou pour ordonner qu’on lui vienne en aide. Réfléchissons donc à l’usage que nous faisons, nous, de notre langue. Est-ce que notre langue glorifie Dieu ?

D’autre part, à travers le récit du riche et de Lazare, nous confirmons à nouveau la justice de Dieu. Abraham dit au riche : « Toi, tu as reçu tes biens pendant ta vie, tandis que Lazare a eu des maux ; maintenant ici, lui, il est consolé, et toi, tu souffres » (Luc 16:25). On pourrait juger sommaire de qualifier cela de « justice » au premier degré, mais il est clair que Dieu agit selon une « logique » différente de celle du monde. Bien que la réalité terrestre puisse paraître injuste, Dieu prononce in fine Son jugement équitable. C’est parce que nous croyons en Sa justice finale que nous ne nous laissons pas abattre par les incohérences et l’iniquité de ce monde. « Vainquez le mal par le bien » (Romains 12:21), dit la Parole. Dans la perspective du jugement dernier et de la rémunération divine, celui qui vit comme Lazare peut garder espoir malgré l’épreuve, tandis que celui qui possède l’abondance, comme le riche, ne s’enorgueillit pas mais se remet en question et apprend à partager.

Lorsque le riche supplie Abraham : « Envoie Lazare avertir mes frères afin qu’ils ne viennent pas dans ce lieu de tourment », à première vue, il manifeste un semblant de bienveillance envers sa famille. Mais Abraham rétorque que « s’ils ne croient pas à Moïse et aux prophètes, même un mort ressuscité ne les convaincra pas ». Ce qui compte, ce n’est pas le miracle, mais la foi en la Parole. Aujourd’hui encore, beaucoup ne s’intéressent qu’aux miracles et phénomènes surnaturels, négligeant la prédication et l’enseignement bibliques. Pourtant, la foi véritable repose « non sur les signes, mais sur la Parole ». Dans l’Évangile de Jean, Jésus, à plusieurs reprises, exprime Sa peine : « Si vous ne voyez pas des miracles, vous ne croirez donc jamais » (Jean 4:48), et Il déclare que « ceux qui croient sans avoir vu les signes sont bénis » (cf. Jean 20:29). Le pasteur David Jang, lui aussi, souligne la nécessité d’une foi fondée sur la Parole plutôt que centrée sur les miracles. En effet, les miracles ne sont que provisoires et secondaires, tandis que la Parole est éternelle. Une foi bâtie sur la Parole demeure ferme même quand surviennent tempêtes et épreuves.

Nous n’avons pas à attendre qu’un « mort ressuscité » vienne nous parler ; la « Bible » est déjà à notre portée. Nous devons l’ouvrir, lire et obéir au message du salut qui s’y trouve. C’est la seule façon de passer de ce monde au monde éternel — c’est cela, la mise en pratique de la « sagesse de l’intendant ». Cela signifie desserrer les liens qui nous retiennent sur cette terre : attachement aux biens matériels, ambition égoïste, haine, jugement d’autrui… et au contraire « lier » en nous l’amour, le partage, l’humilité, conformément à la vision du royaume des cieux. Dès lors que nous menons une telle vie, le royaume de Dieu commence déjà à se manifester en partie sur cette terre. Et ceux qui préparent ainsi l’avènement du royaume de Dieu ici-bas recevront une pleine récompense dans ce royaume, après la mort. Tel est le message central de la parabole du riche et de Lazare.

Il nous reste maintenant à passer de la compréhension intellectuelle à la mise en pratique concrète. Si nous disposons de l’aisance matérielle, demandons-nous si nous avons l’intention de la partager avec les « Lazare » autour de nous. Si nous pensons être riches spirituellement ou théologiquement, partageons-nous ce savoir pour instruire et édifier d’autres personnes ? Si nous sommes, au contraire, dans la situation de Lazare, vivant dans la pauvreté et la souffrance, au lieu de nous lamenter, demandons-nous pourquoi Dieu nous fait traverser cette épreuve, et ce qu’Il veut nous enseigner. Quoi qu’il en soit, la Bible promet à ceux qui restent humbles et fidèles en dépit de l’adversité terrestre une « bénédiction céleste ». Car Dieu est juste et, au jour du jugement, Il rendra selon Sa justice.

Le pasteur David Jang rappelle souvent dans ses prédications que « Dieu n’oublie jamais le travail fourni pour Lui. » « Même un verre d’eau fraîche offert par amour sera récompensé, a fortiori tout effort consenti pour sauver les âmes, épauler autrui par la Parole, ou contribuer financièrement à l’œuvre de Dieu. Même si vous ne recevez pas de salaire sur cette terre, dans le ciel rien ne sera vain », insiste-t-il. Une telle conviction nous pousse à soutenir avec zèle l’œuvre missionnaire, les actions caritatives, l’éducation, etc. Ainsi, le « ministère du Bookstore » en est un exemple concret : un simple livre chrétien peut représenter une porte de salut pour une personne en quête spirituelle. Dans les communautés déjà bénies par l’abondance de l’Évangile, le fait de « collecter et de trier des livres pour les envoyer » à ceux qui manquent de ressources spirituelles est un effort qui bâtit un trésor dans les cieux.

La parabole du riche et de Lazare nous rappelle en premier lieu (1) l’existence d’un monde éternel (le jugement, le paradis et l’enfer) et le fait que notre vie présente influe sur cette destinée à venir. (2) Deuxièmement, si nous sommes devenus riches (que ce soit spirituellement ou matériellement), nous devons impérativement partager et donner. De la richesse financière aux connaissances bibliques, en passant par les responsabilités ecclésiales et les talents, toutes les formes de « richesses » doivent servir. Si nous nous enfermons dans l’autosatisfaction, nous courons le risque de suivre le même chemin que le riche. (3) Ce thème rejoint directement l’enseignement de la parabole de l’intendant infidèle, que Jésus fait précéder : « Ne vous illusionnez pas en croyant que c’est à vous ; utilisez-le pour les pauvres et ceux qui sont démunis. »

La scène finale, où le riche supplie qu’on envoie Lazare pour avertir ses frères, montre de manière poignante qu’« après la mort, on ne peut plus rien faire ». C’est « maintenant » que nous devons annoncer l’Évangile aux êtres que nous aimons : famille, proches, amis. Après la mort, il n’y a plus de pont entre ici-bas et l’au-delà. Les vivants, quant à eux, ont déjà en abondance « Moïse et les prophètes », l’Ancien Testament, la révélation du Nouveau Testament, d’innombrables sermons et enseignements de l’Église : la « lumière » est déjà plus que suffisante. Ce n’est pas par manque de preuves que certains ne croient pas, mais à cause de l’endurcissement du cœur. Même après la résurrection de Jésus, les chefs religieux juifs sont restés dans l’incrédulité. Les soldats romains, constatant le tombeau vide, ont été soudoyés pour propager le faux témoignage selon lequel « les disciples ont volé le corps de Jésus ». Le problème n’est pas l’insuffisance de miracles, mais la dureté du cœur.

Par conséquent, nous ne pouvons dire : « Montre-moi un signe plus évident, et je croirai. » Nous devons reconnaître que « la Parole révélée est déjà amplement suffisante », l’accueillir dans nos cœurs et nous repentir, pour manifester notre foi par l’amour. Parmi les versets que le pasteur David Jang cite souvent, on trouve Romains 10:8-9 : « La Parole est près de toi, dans ta bouche et dans ton cœur. » Autrement dit, la Parole de Dieu est déjà à notre portée et, si nous ouvrons notre cœur et nos lèvres, n’importe qui peut parvenir au salut. Les sauvés, unissant leurs forces, doivent alors se soucier des « Lazare » qui ignorent encore la Parole ou languissent dans une pauvreté spirituelle. Voilà la mission de l’Église.

Les deux paraboles de Luc 16 (l’intendant infidèle et le riche et Lazare) portent toutes deux sur « la voie de la sagesse dans la vie ». Quiconque a reçu quelque chose à gérer dans ce monde — biens, talents, grâces — sera un jour appelé à rendre compte. De plus, la vie terrestre n’est pas la totalité de l’existence : chaque décision et chaque action influencent l’éternité. C’est dans ce contexte que Jésus répète l’importance de « partager », avertissant sévèrement par l’exemple du riche : « Ne néglige pas Lazare, qui est à ta porte. » Avons-nous déjà tendu la main aux nombreux « Lazare » autour de nous, ceux à qui nous pouvons accéder en ouvrant seulement notre porte ? Sommes-nous prêts à leur apporter une aide concrète ? Si personne ne se soucie de Lazare malgré cet enseignement, si nous laissons passer cette leçon sans y répondre, nous risquons de connaître le même sort que le riche, c’est-à-dire le tourment de l’au-delà.

Il apparaît clairement que le message de Luc 16 ne se limitait pas aux Juifs d’il y a deux mille ans. Il concerne aussi l’Église et les croyants d’aujourd’hui, qu’ils soient riches ou pauvres. Puisque nous croyons en l’éternité et au jugement de Dieu, notre regard sur le présent doit être différent de celui de ceux qui ne voient que ce monde. Notre mode de vie doit refléter d’autres valeurs. Ce n’est pas notre corps (qui retournera à la poussière) qui importe, mais notre âme, qui se tiendra devant Dieu pour l’éternité. Par conséquent, ceux qui bénéficient de ressources financières ou d’abondance spirituelle doivent se demander : « Comment les partager ? » C’est le sujet le plus urgent et le plus essentiel à régler durant notre vie terrestre. Jésus, à travers Ses paraboles, veut frapper nos consciences.

Dans ses sermons sur Luc 16, le pasteur David Jang affirme : « Celui qui porte sur le monde le regard du ciel perçoit nécessairement la détresse de son prochain. » Le cœur de Dieu est toujours tourné vers chaque âme, et celui qui épouse ce cœur ne peut pas rester les yeux fermés face à la souffrance autour de lui. Si nous sommes incapables de voir le « Lazare » tout près, c’est peut-être que nous sombrons déjà dans l’orgueil spirituel ou l’insensibilité. Il est temps de nous repentir. Le riche, qu’il l’ait voulu ou non, a dû affronter après sa mort une situation irréversible. Mais nous, tant que nous respirons, nous pouvons encore aider ceux qui sont dans le besoin, annoncer l’Évangile, servir les uns et les autres. Il nous reste un « sursis ». Ce temps est limité et finira un jour. Ainsi, la parabole du riche et de Lazare constitue à la fois un avertissement sévère et une occasion de saisir la grâce pour le temps qu’il nous reste.


2. La responsabilité du riche et l’espérance de Lazare

Si l’on interprète plus largement la parabole du riche et de Lazare, on peut y lire non seulement l’opposition entre un riche matériel et un pauvre démuni, mais aussi celle entre « ceux qui possèdent une grande richesse spirituelle et biblique » et « ceux qui, faute de la recevoir, meurent de faim spirituellement ». Aujourd’hui encore, l’Église et les croyants se situent-ils à ce niveau ? Dans le monde, on observe clairement la coexistence d’« un riche » et d’« un Lazare ». D’un côté, on jouit d’une abondance de la Parole, d’innombrables ouvrages chrétiens, de multiples séminaires et conférences procurant une nourriture spirituelle surabondante ; de l’autre, certains régions peinent à se procurer ne serait-ce qu’une seule Bible, et languissent dans la disette spirituelle. Dans une grande Église de centre-ville résonnent de puissants chants de louange et s’organisent de grands programmes, tandis qu’à la périphérie ou à la campagne, voire dans certains pays pauvres, l’Évangile n’a pas encore atteint bien des lieux.

Face à cette réalité, le pasteur David Jang rappelle : « Nous sommes nous-mêmes des “riches spirituels”, et si nous n’aidons pas les “Lazare spirituels”, c’est un problème grave. » Par exemple, dans l’action missionnaire ou l’œuvre de la littérature chrétienne, il arrive souvent que des bibliothèques entières regorgent de livres dans le monde anglophone ou occidental, et que ces trésors soient jetés ou bradés sans avoir servi à quiconque. Pendant ce temps, en Inde, en Afrique ou en Asie du Sud-Est, bien des établissements de théologie n’ont pas assez de livres pour permettre aux étudiants de travailler sérieusement. Ce décalage ne se limite pas à la question des livres, mais s’étend aux domaines matériels, financiers, éducatifs, médicaux, sociaux… bref, la parabole du riche et de Lazare se vérifie sous bien des angles.

Selon le principe biblique, Dieu agit au travers des hommes et de l’Église, répand

ant Son amour par ce canal. Jésus a souligné l’importance d’aider les pauvres, de secourir les prisonniers, de soigner les malades. Matthieu 25, avec la parabole des brebis et des boucs, résume l’essentiel : « Ce que vous avez fait au plus petit de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. » Ce texte illustre de manière frappante la mise en pratique de la parabole du riche et de Lazare. Pour les uns, c’est un « petit » partage, mais pour d’autres, c’est un secours vital. La Bible ajoute que secourir les autres, c’est comme agir directement envers Jésus.

Cependant, il ne faut pas aborder le « partage » dans un esprit de charité condescendante : « J’offre un peu de ce que j’ai à celui qui n’a rien. » La véritable entraide, animée par le cœur de Dieu, cherche la restauration intégrale de la personne : « Comment permettre à l’autre de se relever complètement ? » Il ne s’agit pas de distribuer de l’aide ponctuelle, mais de transmettre l’Évangile, de faire des disciples, de favoriser l’autonomie, bref, d’offrir un accompagnement plus profond. C’est cela « sauver les âmes et étendre réellement le royaume de Dieu ». L’Église doit donc associer prière, engagement pratique et formation de personnes capables de se multiplier. Ce que le riche a négligé à l’égard de Lazare, c’est précisément la conscience qu’il avait « la responsabilité spirituelle et matérielle de s’occuper de son prochain ». S’il l’avait compris, il se serait employé non seulement à lui jeter quelques miettes, mais à identifier et soigner la cause profonde de la souffrance de Lazare (la maladie, la faim).

Aujourd’hui, nombre de voix s’élèvent pour souligner que, dans les œuvres de mission et de charité, il faut privilégier une approche à long terme, plutôt qu’une assistance ponctuelle. Les campagnes d’aide rapide ou de mission de courte durée peuvent être un bon début, mais l’objectif doit être que les populations locales reçoivent et assimilent la Parole, qu’elles fondent elles-mêmes leurs communautés ecclésiales, deviennent autonomes, et à leur tour annoncent l’Évangile. Voilà la « sagesse de l’intendant » et l’esprit de la « grande mission » de Jésus (Matthieu 28). Le pasteur David Jang l’a expliqué de multiples manières : « L’expansion du royaume de Dieu n’est pas qu’une extension du nombre de fidèles ; c’est annoncer fidèlement la Parole de Jésus-Christ, voir les croyants transformés et devenir eux-mêmes serviteurs pour d’autres. » Dans ce cadre, la diffusion de livres et de matériels pédagogiques, la présence de formateurs et d’enseignants, sont autant d’éléments nécessaires.

Pourquoi Jésus a-t-Il choisi un exemple aussi extrême (un riche dans l’opulence et un mendiant misérable) ? Pour frapper fortement les esprits et mettre en évidence l’une des erreurs les plus courantes de l’homme : « vivre comme si la situation présente allait durer éternellement ». Le riche croit que sa fortune et sa position sont acquises, refuse d’assumer la moindre responsabilité spirituelle, et finit par ignorer la volonté de Dieu. Pourtant, ni l’argent, ni le rang social ne peuvent nous sauver de la mort. Au contraire, selon la façon dont on a utilisé ces biens pour soi-même ou pour autrui, le verdict peut changer radicalement devant le tribunal divin. Le pasteur David Jang avertit : « Plus on a reçu sur cette terre, plus on devra rendre compte devant Dieu sur la manière dont on a partagé. » Il encourage vivement « une vie de générosité, d’ouverture, d’élargissement de notre bien-être au profit d’autrui ».

Le défi que la parabole du riche et de Lazare nous lance n’est pas seulement lié à la crainte de l’enfer et à l’espérance du paradis. Il s’agit surtout de répondre à la question : « Lorsque nous sommes spirituellement (ou matériellement) riches, comment vivons-nous concrètement l’amour de Jésus envers les pauvres et les nécessiteux ? » Depuis l’époque des Pères de l’Église, on rappelle que « l’amour et la miséricorde » ne sont pas de vagues idéaux, mais des valeurs à appliquer dans la vie quotidienne et sur le terrain de la mission. Un morceau de pain, un vieux vêtement, peuvent être vitaux pour une personne dans la misère ; plus encore, un Évangile, un livre biblique, peuvent bouleverser à jamais son destin spirituel. « L’amour s’exprime par des actes », dit-on souvent, et c’est là l’essence de l’enseignement de Jésus.

Par ailleurs, la prise de conscience de « l’existence de deux mondes (celui d’ici-bas et celui de l’au-delà) » modifie en profondeur notre vision de l’existence. Si la mort était la fin de tout, l’homme chercherait naturellement le plaisir et l’intérêt immédiats. Mais l’Évangile affirme qu’il y a une vie éternelle, un jugement devant Dieu, ce qui suscite la crainte ou la révérence, et nous conduit à réviser notre comportement aujourd’hui. Ce n’est pas qu’une question d’éthique ou de philosophie, mais de foi : « Voyez plus loin que les satisfactions terrestres, fixez vos regards sur la joie du ciel », répète le pasteur David Jang. Sans cette perspective, nous risquons fort de terminer comme le riche, suppliant qu’on nous offre une goutte d’eau pour rafraîchir notre langue, tandis que nous brûlerons dans l’éternité.

De ce fait, la parabole nous livre sa conclusion ultime, qu’on peut résumer ainsi :

  1. La vie sur terre est éphémère, et après la mort vient le jugement.
  2. Celui qui ignore le pauvre et le faible, comme le riche l’a fait avec Lazare, se détourne du cœur de Dieu, et s’expose à un blâme sévère.
  3. Les « Écritures » (Moïse, les prophètes, les Évangiles, les épîtres) sont déjà largement suffisantes comme témoignage ; il n’y a donc pas d’excuse pour l’incrédulité.
  4. La vraie conversion et le service naissent de l’écoute et de l’obéissance à la Parole.
  5. On ne peut plus changer de destinée après la mort. C’est pourquoi la décision nous concerne « maintenant ».
  6. La « richesse du croyant » englobe non seulement l’argent, mais aussi l’abondance spirituelle, théologique, intellectuelle. Cela doit être utilisé pour l’avancement du royaume de Dieu.
  7. Enfin, comme le prône le pasteur David Jang et bien d’autres, la mise en place d’initiatives de partage (telles que le « Bookstore Ministry ») pour soutenir les « Lazare » dans le monde entier est un geste concret de l’Évangile.

L’histoire du riche et de Lazare nous rappelle à quel point notre réalité « touche l’éternité ». Elle nous pousse à vérifier nos actes et nos intentions devant Dieu. Si nos richesses, nos connaissances ou notre énergie sont uniquement consacrées à notre satisfaction, elles deviendront un fardeau le jour du jugement. Mais si nous nous en servons pour secourir les Lazare et manifester le cœur de Dieu, alors nous « amassons un trésor dans le ciel ». La vie de foi ne se limite pas à la fréquentation du culte : c’est « vivre au quotidien en tenant compte de l’éternité » selon l’éthique du royaume de Dieu. Au cœur de cette éthique, on trouve la parole du Seigneur : « Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement » (Matthieu 10:8).

Les multiples questions auxquelles nous sommes confrontés ici-bas — « Quel est le but de ma vie ? », « Quelles sont mes valeurs ? », « Quel métier exercer ? », « Comment employer mes biens ? », « Comment utiliser mon temps et mes compétences ? » — sont toutes liées au message de cette parabole. Suivons-nous l’exemple du riche, qui n’a cherché que son confort terrestre, ou celui de Lazare, qui, malgré la souffrance, a mis son espérance en Dieu ? Ou encore, si nous sommes dans la position du riche, quels efforts faisons-nous pour aider le Lazare à notre porte ? Nous devons nous interroger chaque jour et ne pas remettre à plus tard. Car nous savons que la vie a une fin, et que l’au-delà est réel. « Aujourd’hui » est précieux. À la fin de notre pèlerinage terrestre, serons-nous conduits dans le sein d’Abraham, ou dans la flamme où nous supplierons qu’on rafraîchisse notre langue ? Voilà toute la gravité de Luc 16.

Ainsi, la parabole du riche et de Lazare illustre la vision du « royaume de Dieu » et exhorte à une vie d’amour et de partage. Le fait qu’elle soit précédée de la parabole de « l’intendant infidèle » dans Luc 16 renforce l’injonction de Jésus : « Utilisez, dans la perspective du royaume, tout ce qui vous est confié (biens, dons, connaissances). » Si l’intendant, malgré des méthodes douteuses, a été félicité pour avoir su tirer profit de l’occasion qui lui était donnée, à plus forte raison les enfants de Dieu devraient-ils déployer toute leur énergie pour « secourir les démunis, proclamer l’Évangile, partager la grâce et la bénédiction ». C’est cette « sagesse céleste » que Jésus enseigne, et que le pasteur David Jang et d’autres prédicateurs ne cessent d’appeler l’Église à pratiquer.

Luc 16 délivre un enseignement rempli de la voix du Seigneur : « Si tu jouis d’une prospérité en ce monde, fais-en usage pour aimer comme ton Père céleste. Il t’en louera pour ta sagesse. » Au fond, tout se résume à l’amour, la compassion et l’espérance du ciel. Souvenons-nous des multiples facettes de cette parabole et mettons-les en pratique là où nous sommes (dans notre famille, notre travail, notre Église, ou sur le champ missionnaire). Le Seigneur nous demandera : « Qu’as-tu fait des grâces que Je t’ai accordées ? Qu’as-tu fait pour le “Lazare” à ta porte ? » Pour ne pas rougir devant cette question, tournons-nous dès maintenant vers notre Lazare. Voilà l’appel qui ressort de la lecture de Luc 16, et l’exhortation que le pasteur David Jang répète inlassablement : celle d’« appliquer concrètement l’Évangile ».

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David Jang – The Parable of the Rich Man and Lazarus


1. Earthly Life That Determines Eternal Life

In Luke 16, there are two parables: the Parable of the Unjust Steward in the first part, and the Parable of the Rich Man and Lazarus that follows in the second part. These two stories are closely related. If we look at the extended teaching, we see that Jesus is instructing us on how we should live in this world—our direction and attitude in life. Especially through this story, we come to deeply meditate on both “the importance of living a life of love and mercy” and “the existence of two worlds (this life and the next).” Pastor David Jang, in numerous sermons, has also emphasized that as we live in this world, we must act wisely in accordance with God’s heart and extend generosity and love to the poor and the weak, for that is God’s will.

First, let us briefly look at the Parable of the Unjust Steward (Luke 16:1-9). In the story, the master discovers that his steward has been wasting his possessions and calls him to account. Facing an uncertain future, the steward reduces the debts owed to the master by various debtors, thereby winning favor with them. Superficially, adjusting economic gains and losses by dishonest means is clearly wrong. However, the master praises the steward for his “shrewdness.” There are various interpretations of this parable, but one of the main points Jesus highlights is “how do you use the possessions entrusted to you in this world?” Rather than focusing on whether or not we own material wealth, Jesus shows us that sharing what God has given us with others is the prudent approach. The Bible repeatedly reminds us that whatever we have ultimately belongs to God, and we are merely stewards (managers). The steward’s use of his “finite opportunity” with wisdom—rather than missing it—teaches us that we, too, must wisely use the “opportunities,” “time,” and “wealth” God has given us in this world, and give to the poor and needy.

Immediately after this parable concludes, the Parable of the Rich Man and Lazarus appears (Luke 16:19-31). It is not a separate story with no relevance but rather a continuation of the message about “how those who have, or who are God’s people, ought to live in this world.” In the text, the rich man wears purple and fine linen and lives in luxury every day. On the other hand, Lazarus, a beggar, is covered with sores and is so desperately poor that he tries to satisfy his hunger with crumbs falling from the rich man’s table. Even dogs come and lick his sores, a pitiful condition indeed. These two people, living in completely different states, eventually both die. Here, an astonishing reversal occurs: Lazarus is carried to Abraham’s bosom (symbolic of heaven), while the rich man goes to Hades (hell) and suffers torment.

This parable demonstrates the existence of “two worlds,” i.e., this life and the next (life after death). Jesus continues to teach people to see their present life from an eternal perspective. The life we see and experience now on earth is not everything; there is an eternal world after death. This is a central teaching of Christianity: Scripture repeatedly states that how we live in this world affects our life in the hereafter. Hebrews 9:27 says, “It is appointed for people to die once, and after that comes judgment.” Ecclesiastes 12 also reminds us to “remember your Creator before the dust returns to the earth as it was, and the spirit returns to God who gave it.” In many of his sermons, Pastor David Jang stresses that “if believers focus only on visible reality, it’s easy to miss out on eternal matters,” and that “believers must live with a hope of heaven, bearing fruit worthy of eternity through our life in this world.”

The story of the rich man and Lazarus also serves as a warning to those who call themselves God’s people. Although the rich man led a prosperous and extravagant life on earth, he found himself in torment in Hades after death. This raises questions: “Why did the rich man go to hell?” “Is this parable teaching that being poor is the only way to enter heaven?” Of course, the Bible does not claim that the poor automatically go to heaven or that the rich inevitably go to hell. Job was both righteous and extremely wealthy, and Abraham was also rich—neither went to hell for being wealthy. Thus, the crucial issue is not “wealth itself” but rather our attitude toward it, our heart, and whether we “practice sharing and love with the position entrusted to us.”

In Luke 16, it is highlighted that “the rich man never looked after Lazarus, a beggar at his own gate.” The distance was very close—Lazarus was at the entrance of his home—yet the rich man ignored him, wearing purple and fine linen and focusing on feasting. The rich man’s behavior represents how a believer might enjoy God’s grace and Word in abundance without sharing that blessing with others, revealing a form of “spiritual self-centeredness.” Meanwhile, the “beggar” Lazarus symbolically represents those who hunger and thirst for faith and the Word, or those in dire need of material or spiritual help. Pastor David Jang often teaches that if believers become rich—materially or spiritually (full of God’s Word)—the next step must be “sharing and serving.” The tragedy of the rich man, who ignored Lazarus, illustrates how pathetic and frightening the outcome can be at the final judgment if the blessings and gifts we receive in this world are used solely for “personal feasting.”

After Lazarus dies, “he is carried by angels to Abraham’s bosom.” In Jewish expression, that describes “the most blessed state” or “heaven.” The rich man, by contrast, “lifts up his eyes in torment in Hades” and sees Abraham and Lazarus. He pleads, “Father Abraham, please send Lazarus to cool my tongue a little. Also, send him to my brothers to warn them so they may repent and not come to this place.” But Abraham replies firmly: “They have Moses and the Prophets; let them listen to them.” This indicates that the entire Old Testament—the Pentateuch and the Prophets—already sets forth the Messiah, the eternal world, and the path of the righteous. Then follows the conclusion: “If they won’t listen to the Scriptures, they wouldn’t believe even if someone rose from the dead.”

Indeed, looking at the New Testament, when Jesus raised Lazarus (the brother of Mary and Martha) from the dead, many who saw it believed in Jesus and followed Him. However, the chief priests and Pharisees responded by conspiring more fiercely to kill Him. This clearly shows that “miracles or supernatural events do not automatically change a person’s heart.” Those who want to believe in God through a miracle come to faith, but hearts already hardened become more stubborn even in the face of miracles. Jesus teaches that “true repentance comes from hearing the Word with an open heart, realizing one’s sin, and turning from it.” Put differently, people already have sufficient testimony of the Word, and if that does not open their hearts, no amount of miraculous signs will bring them to repentance.

Here we recall the coming judgment in the last days as well as “the light of the Word already given to us.” Jesus says, “I am the way, and the truth, and the life” (John 14:6), and tells His disciples, “I am going to prepare a place for you, so that I may open the way to heaven for you, and we shall meet there again.” Yet, people still tend to remain absorbed only in this worldly life and neglect eternity. The Parable of the Rich Man and Lazarus is not just a simple notion of “the rich man went to hell, the beggar went to heaven”; it proclaims sternly that depending on how we live in this earthly life—especially how we practice “justice and mercy” that God expects—our final destiny can be entirely different.

Pastor David Jang particularly points out repeatedly that “those who serve God—pastors, missionaries, theologians, lay leaders—are all ‘the rich.’” He does not mean merely material prosperity as the world sees it. For instance, if we possess abundant biblical knowledge, theological resources, spiritual freedom, an environment of worship, an abundance of sermons and fellowship—in other words, if we are spiritually wealthy—then we are the “rich.” Yet, if Lazarus is right in front of our eyes and we ignore him, enjoying the Word and grace all by ourselves, we might end up like the rich man. Therefore, “we must rightly distribute and share the grace, the Word, the knowledge, and doctrines given to us,” which still serves as a timely warning for today’s church and every believer.

If we truly hold God’s heart, we cannot ignore the “Lazarus” who is right before our eyes. Maybe Lazarus is physically hungry, maybe he is spiritually starved, or maybe he is in a situation of suffering. Circumstances vary from person to person, but the definite point is that there are those in need around us, and we must approach them. Jesus says in Matthew 25, “Whatever you did for one of the least of these brothers and sisters of mine, you did for Me.” In the Parable of the Sheep and the Goats, Jesus indicates that “what you did regarding those who were hungry, thirsty, naked, or sick” is a crucial criterion for judgment. From this, we see that we must seriously check whether our hearts are currently aligned with God’s or whether, like the rich man, we are only focused on our own feasting.

Another vital point in this parable is that “once you die, there is no chance to reverse your fate.” The phrase “what is bound on earth shall be bound in heaven, and what is loosed on earth shall be loosed in heaven” (Matthew 18) points to this. Abraham says, “There is a great gulf fixed between you and us, so that those who would pass from here to you cannot, nor can anyone cross over from there to us.” In other words, if you do not repent and turn around in this life, it will be too late once you are in the next. The common notion “I can just repent at the last moment before death and be saved” is a perilous mindset from a biblical standpoint. Because we do not know when we will die, if we miss that moment, our eternal decision could be lost forever.

Hence, the church must always strive to “preach the gospel.” This is truly an act of love. Because we believe in the reality of the eternal afterlife and God’s judgment, we cannot refrain from telling unbelievers, “Repent and believe the gospel.” At the same time, within the community of believers, we must encourage one another and continually teach and assist new believers with the Word so they can be spiritually established. Pastor David Jang has repeatedly emphasized that the church must not remain complacent but must diligently fulfill the “teaching and missionary mandate” confirmed by the Gospels and the Acts of the Apostles. One important tool for doing this is the “ministry of sharing Christian books.” In places where churches and seminaries, or faith communities, are abundant, there may be an overflow of resources, but in other places where the Word and good books are critically lacking, providing spiritual nourishment by sending materials is essential. We can regard this as a form of “helping Lazarus in modern times.”

The first major lesson of the Parable of the Rich Man and Lazarus is: “We are all pilgrims, and we must remember that there is an eternal world after death.” The consistent message of Scripture—from the Gospels’ words of Jesus to the apostles’ teachings—is: “People die once, and then comes the judgment; therefore, prepare for eternity through how you live in this world.” Observing how quickly we can become arrogant and complacent, we realize how desperately we need this message in our faith life. The second lesson is: “We must share what we have.” It is not limited to money. If God has given us abundance in knowledge, spiritual gifts, talent—any form of richness—we should not consume it all alone or only within our own church or group; we must open our gates and consider the Lazarus outside. Pastor David Jang insists that this is the “evidence of a gospel-centered life” and the “inevitable outcome for someone who holds a worldview of heaven.”

Furthermore, in this parable, the rich man pleads, “Send Lazarus to cool my tongue.” James 3 says, “The tongue is a fire, corrupting the whole body and setting the course of one’s life on fire—it is itself set on fire by hell.” The tongue is a main instrument by which we commit sin. How was the rich man’s tongue used on earth? Might it have been used to despise Lazarus, distort God’s will, or boast about his pleasures? When he neglected and abandoned Lazarus, perhaps his tongue never once uttered loving words or commands to help him. Only after death does he experience the torment of “parched tongue.” Whether this is purely symbolic or literal, it highlights the significance of how we use our tongues in life. A child of God can use the tongue to save someone or kill someone. We can use it to comfort the suffering and help them, or we can hurt them with judgment, criticism, cursing, or lies. The rich man never used his tongue in any way to help Lazarus, whether by speaking words of compassion or by giving explicit instructions to provide for him. Reflecting on this, we ought to ask ourselves, “Is my tongue now being moved in a way that pleases God?”

On another note, the story of “the Rich Man and Lazarus” reaffirms the truth that God is “just.” Abraham says that while the rich man received “good things” in his lifetime, Lazarus “bad things,” and therefore in the afterlife, their roles are reversed—Lazarus is comforted while the rich man is tormented (Luke 16:25). Interpreting this solely by human standards of “fairness” might be oversimplified, but it clearly suggests that God “operates in a way totally different from worldly logic.” Even though reality may appear unfair from a human viewpoint, ultimately God will judge rightly. As Romans 12:21 says, “Overcome evil with good.” Believing that God will ultimately recompense everything according to His goodness is why we do not lose heart amid the world’s injustice. Because of this belief, those who suffer like Lazarus can endure with hope to the end, and those who prosper in this life like the rich man need not be proud but should humbly reflect on themselves and give generously.

In fact, what the rich man requests—“Send Lazarus to my brothers so they can repent”—on the surface appears to be concern for his family. But Abraham answers that if they do not listen to “Moses and the Prophets,” then an even more dramatic experience (someone returning from the dead) will not matter. That underscores the essence that “it is not miracles but faith in the Word” that truly counts. Today, many people chase after miracles and signs but show little interest in places where the Word is genuinely proclaimed and taught. However, true faith does not come “from signs” but “from the Word.” In the Gospel of John, each time Jesus performed a sign, He lamented: “Unless you see signs and wonders, you will not believe” (John 4:48), and He declared, “Blessed are those who have not seen and yet have believed” (John 20:29). Pastor David Jang also repeatedly urges believers to have Word-centered faith, not miracle-centered faith. Signs are momentary and auxiliary, but the Word is eternal. Faith grounded in the Word does not waver when storms come or hardship arises.

What we need now is not to “desperately seek someone returned from the dead” but rather to open the “Bible” already in our hands, listen to the gospel message within it, and obey. That is the only path to move from this world to that world (heaven), and the way to practice the “wisdom of the steward.” We must release whatever is bound in this world, such as material obsession, selfish ambition, hatred, or judgment of others, and instead bind love, sharing, generosity, and humility—characteristics of the kingdom of heaven. When we live such a life, the kingdom of God begins to manifest partially on earth. Those who prepare God’s kingdom in this world will enjoy rich rewards in the eternal kingdom after death—this is the core message of the Parable of the Rich Man and Lazarus.

Now we must go beyond merely understanding this teaching in our heads and apply it in everyday life. If God has granted you material abundance, examine whether you have the heart to share it with Lazarus. If you think you are spiritually wealthy or have extensive theological knowledge, reflect on whom you are teaching and uplifting with that knowledge. If you find yourself in a condition like Lazarus—destitute and hungry—you should not only complain to God, but also wonder, “Why am I passing through this path, and what does God want me to learn from it?” Yet, Scripture clearly offers hope that “even if one remains lowly and poor in this life but looks to God faithfully, they will receive ‘heavenly blessing.’” For God is just, and on judgment day He will repay everyone rightly.

In many of his sermons, Pastor David Jang also reiterates, “God will never forget each person’s labor on the last day. Even a cup of cold water given in My name will not go unrewarded by the Lord. How much more so will the Lord remember our efforts to help people’s souls through the gospel, serve them with the Word, and partner with them financially? Even if we do not receive the full reward in this world, it will certainly not be in vain in heaven.” Such conviction enables us to commit ourselves to helping neighbors through relief work, missions, or educational ministries. In the example of the “book store ministry,” one Christian book can offer a clue of salvation to someone spiritually thirsty. If those who already enjoy the richness of the gospel take the trouble to “collect, sort, and ship” books so that those in need can receive spiritual resources, that labor becomes treasure stored in heaven.

The Parable of the Rich Man and Lazarus teaches us two major points: (1) There is an eternal world—namely, judgment, heaven, and hell after death—and our life here determines that. (2) If we become “rich” (spiritually or materially) in this world, we must certainly share and give. Being rich can mean having a lot of money, holding a high position in the church, or having abundant knowledge of the Bible and theology. In any form, “if you fail to share what you have been given and only pursue your own satisfaction,” you may well end up going down the path of the rich man. This ties directly to Jesus’ teaching in the Parable of the Unjust Steward in Luke 16: “Do not imagine it is truly yours, but use it for the poor.”

When the rich man finally begs, “Send Lazarus to save my brothers,” it strongly shows that “once you die, you can do nothing.” The time for sharing the gospel of life with our loved ones—family, relatives, friends—is “right now.” After death, there is no way to cross over or return. And for those still living in this world, “Moses and the Prophets”—the Old Testament, the New Testament revelation, and countless sermons and teachings of the church—have already provided “sufficient light.” Refusal to believe no longer stems from a lack of evidence but rather from a hardened heart. Even after Jesus rose from the dead, the Jewish religious leaders did not believe. Roman soldiers, who were shocked by the empty tomb, ran to them, but they were bribed to hide the fact and spread the falsehood that “the disciples stole the body.” It was not that a miracle was lacking, but that their hearts were hardened—no miracle would persuade them to believe.

Therefore, we must not say, “Show me a more definite sign, and then I will believe.” Instead, we must recognize, “the truth recorded in Scripture has already been sufficiently revealed,” and respond by reflecting on ourselves, repenting, and practicing love as evidence of our faith. Among the passages Pastor David Jang frequently cites is Romans 10:8-9, “The Word is near you; it is in your mouth and in your heart.” God’s Word is already at hand, and if we open our hearts and lips to it, anyone can attain salvation. Moreover, those who are saved must unite to help “Lazarus,” who still does not know the Word or is spiritually starving. That is the mission of the church.

Luke 16’s two parables (the Unjust Steward and the Rich Man and Lazarus) both illustrate “how to live wisely.” If we have been entrusted with anything—wealth, gifts, whatever—eventually, a day of reckoning will come. Also, because this life is not all there is, every decision and action here impacts eternity. Coupled with Jesus’ repeated emphasis on “the importance of sharing,” we receive a cautionary tale from the example of the rich man: “Do not ignore Lazarus at your gate.” We must ask ourselves how often we open the door to meet the numerous Lazaruses around us, how much we offer genuine help. If nobody helps the Lazarus at the door, if we hear these teachings but simply let them pass, then we cannot escape the fate of the rich man, who suffered torment in Hades—this is the conclusion of the parable.

From this perspective, Luke 16’s message is not limited to first-century Jews. It applies to today’s church and all believers, whether wealthy or poor. If we believe in eternity and God’s judgment, it should change the way we see this present life. We must adopt a value system and way of living completely different from those who consider this life to be everything. Instead of focusing on the body that will return to dust, we must stay awake for the soul that will stand forever before the Lord. Moreover, whether we receive wealth or spiritual abundance, we should consider “how to share it” in real, practical ways. Jesus strongly teaches through these parables that this is the most urgent and important matter to settle in our earthly life.

In his sermon on Luke 16, Pastor David Jang emphasizes that “those who have a heavenly perspective inevitably perceive the needs of their neighbors.” Because God’s heart is always concerned with each and every soul, those who carry that heart naturally look around them. If someone cannot see Lazarus at all and does not recognize him, it implies one’s heart has already fallen into “spiritual arrogance” or “callousness,” and repentance is needed. Whether one desires it or not, the rich man faced his irreversible state after death. But we, still breathing in this world, have the time-limited opportunity to help others, preach the gospel, and serve. That time is not long and will eventually end. Thus, the Parable of the Rich Man and Lazarus is both a powerful warning and a gracious chance for how we use the rest of our lives.


2. The Responsibility of the Rich and the Hope of Lazarus

When expanded in interpretation, the Parable of the Rich Man and Lazarus is not merely about the materially rich and poor, but also depicts “those who possess the abundance of God’s grace and Word” and “those starving because they have not received it.” Thus, how do today’s church or believers appear in this light? Indeed, there are still “the rich” and “Lazarus” coexisting in this world. One side enjoys abundant spiritual nourishment through plenty of sermons, countless Christian books, various seminars, and conferences, while others struggle in regions where obtaining even one copy of the Bible is difficult, languishing in spiritual famine. Likewise, while magnificent praise and powerful ministries resonate in large urban churches, many rural or suburban areas—or impoverished regions of other countries—remain untouched by the gospel.

Confronting this, Pastor David Jang repeatedly warns that “we are ‘spiritually rich,’ and if we do not step forward to help the ‘spiritual Lazarus,’ it becomes a huge problem.” For instance, if we look at Christian missions or literature ministry, Western churches and theological institutions in the English-speaking world often have mountains of books. Yet these treasure-like resources frequently get discarded or sold off cheaply before they ever reach those who are genuinely seeking spiritual nourishment. Meanwhile, in countries like India, Africa, or Southeast Asia, even if they establish a seminary, they often cannot fill a library with the needed books, so students struggle to do proper research or study. This is not just about books; it spans physical resources, finances, education, healthcare, welfare—countless dimensions of “rich man and Lazarus” coexist globally.

From a biblical standpoint, God usually works through people, and He pours out His love through the church. Jesus instructed believers to help the poor, care for prisoners, and visit the sick. The Parable of the Sheep and the Goats in Matthew 25 can be summarized by the declaration, “Whatever you did for one of the least of these brothers and sisters of Mine, you did for Me.” That parable is another example illustrating how the Parable of the Rich Man and Lazarus can apply in real contexts. Even a small act of sharing can be crucial for Lazarus’ survival. Moreover, the Bible states that helping a neighbor in need is akin to helping Jesus Himself.

However, we must go beyond the perspective of mere benevolence that says, “I have plenty, so I will momentarily aid those who lack.” True sharing starts with adopting God’s heart and asking, “How can this person be fully restored?” It is not just about giving material support and then stopping. We must share the gospel, disciple them, and help them become independent—a broader sense of service. This is how we can truly save souls and expand God’s kingdom. Therefore, the church must devote itself to prayer, dedication, and the process of raising and training people. What the rich man missed in the parable was “recognizing that he was responsible for caring for both Lazarus’ soul and body at his gate.” Had he realized that, he would not have settled for simply throwing crumbs; he would have tried to address Lazarus’ fundamental issues (illness and hunger).

In modern mission and relief efforts, there has been a rising call for long-term developmental strategies, not merely short-term outreach. Activities like short-term missions or temporary financial aid can be good starting points, but it ultimately requires teaching the locals to study Scripture, build a self-sustaining church community, and even spread the gospel to others. This is the “wise steward” approach and aligns with Jesus’ “Great Commission” in Matthew 28. Pastor David Jang has often stated that “expanding God’s kingdom is not merely about growing church membership; it is about faithfully proclaiming the message of Jesus Christ so that those who hear it are genuinely transformed and rise up to serve others.” He especially mentions that distributing Scripture-based books, providing study materials, and raising teachers and leaders are all necessary efforts.

Why then did Jesus use such an extreme scenario—“the Rich Man and Lazarus”? It is to firmly grab people’s attention. One common human mistake is “assuming our current life will continue forever.” The rich man in the parable sees his wealth and status as given, ignoring his spiritual responsibility or calling. Yet earthly wealth and status are powerless before death. Instead, the question “For what and for whom did you use it?” wholly alters one’s standing before the judgment seat. Pastor David Jang warns that “the more we enjoy in this world, the more thoroughly God will examine whether or not we shared it” and urges us to “stay awake, give generously, and expand our resources to help others.”

The Parable of the Rich Man and Lazarus is not primarily intended to scare us with “hell” or entice us with “heaven.” It rather urges us to ask, “If we are spiritually wealthy, how can we practically serve those outside our gates who are spiritually or materially poor with the heart of Jesus?” Traditional church teachings on “love and mercy” are not abstract ideals; they can be tangibly realized in everyday life and in global mission fields. A single piece of bread or used clothing might be a lifesaver for someone, and even more, a single copy of the Gospel or a theological book might alter someone’s eternal destiny. “Love is proven through action,” a famous saying derived from Jesus’ teaching.

This parable’s recurring theme about “two worlds (the present and the afterlife)” reshapes the very framework of our worldview. If there were nothing after death, people would naturally pursue only immediate pleasures and interests. Yet the gospel anchors us in an “eternal” awareness and instills fear or reverence for standing before God after death. Consequently, our behavior and attitude in this present world inevitably change. This transcends mere ethics or philosophy; it stems from “faith.” Pastor David Jang frequently admonishes in his sermons that “we must look beyond worldly satisfaction and anticipate the joy of heaven.” Otherwise, we could end up like the rich man, pleading, “Send someone to dip the tip of his finger in water to cool my tongue,” confronted by eternal torment.

Therefore, the ultimate conclusion of this parable can be summarized as follows:

  1. Earthly life is finite, and judgment follows after death.
  2. If we neglect poor, suffering Lazarus in this world, we violate God’s heart and risk severe condemnation on the last day.
  3. We already have “Moses and the Prophets,” i.e., the Old Testament, New Testament revelation, and numerous sermons of the church, so there is no excuse.
  4. Genuine repentance and service arise from hearing and trusting the Word.
  5. If you fail to decide while alive, there is no second chance after death. Hence, the present moment is critical.
  6. A Christian’s riches include more than money—spiritual, scriptural abundance as well. Such abundance must be used to expand God’s kingdom through sharing.
  7. As Pastor David Jang and other spiritual teachers affirm, tangible ministries such as “book store work”—providing books worldwide to help spiritual Lazaruses—is a “gospel-centered practice.”

The story of “the Rich Man and Lazarus” reminds us that our present reality is connected to “eternity,” urging us to examine our lifestyle, attitudes, and even motives before God. If our wealth, knowledge, and strength are used only for self-indulgence, they may become a burden against us on judgment day. Conversely, if they serve as a channel to save Lazarus and reveal God’s heart, they will be treasures stored in heaven. Living a life of faith is not merely attending church services; it is living daily “with an eternal outlook,” following the ethics of God’s kingdom. At the core of those ethics lies Jesus’ command, “Freely you have received; freely give” (Matthew 10:8).

Many of the daily dilemmas we face—“the purpose of life,” “value systems,” “career choices,” “use of wealth,” “investment of time and talent”—all connect to the message of this parable. Do we seek only this life’s satisfaction like the rich man, or do we, like Lazarus, endure hardship while trusting in God and hoping for comfort at the end? Or, if we realize we are rich, are we doing anything for the Lazarus around us? We must ask and answer these questions every day. We must not delay our decision, for we know life will end someday, and we believe in the world to come after death. That makes “today” significant. Whether we end up being carried to Abraham’s bosom or pleading for a drop of water to cool our tongue in Hades is precisely the weighty question Luke 16 poses.

Hence, the Parable of the Rich Man and Lazarus “powerfully proclaims an outlook on life and action rooted in the perspective of God’s kingdom.” And it is reinforced by placing the “Parable of the Unjust Steward” right before it in Luke 16. Jesus intensifies His teaching that we should use whatever is entrusted to us—money, talents, knowledge, spiritual abundance—“through the lens of God’s kingdom.” If even the dishonest steward was praised for being “shrewd” in securing a future benefit with the limited resources at hand, “how much more should God’s people proactively help the weak and poor, proclaim the gospel, and share grace with others?” That is “heavenly wisdom,” repeated by Pastor David Jang and countless other preachers who urge the church to act accordingly.

Luke 16 overflows with Jesus’ teaching that “if you enjoy wealth in this world, use it to practice love like the Father’s heart. Then God will commend your wisdom.” Its essence is love, mercy, and the hope of heaven. Holding onto the multifaceted message of this parable, our task is to apply it practically in our families, workplaces, churches, and mission fields. The Lord will ask, “How did you use the grace I bestowed on you? What did you do for the ‘Lazarus’ at your gate?” So that we may answer without shame, we must right now see and care for the ‘Lazarus’ before our eyes. This is the message for readers of Luke 16 and the consistent call for “practical application of the gospel” that Pastor David Jang has emphasized again and again.

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David Jang – La parábola del rico y Lázaro


1. La vida terrenal que determina la vida eterna

En Lucas 16 encontramos dos parábolas que, aunque a primera vista podrían parecer independientes, están estrechamente relacionadas: la parábola del administrador infiel (vv. 1-9) y la parábola del rico y Lázaro (vv. 19-31). Al profundizar en la enseñanza que las conecta, vemos cómo Jesús nos muestra la dirección y la actitud con las que debemos vivir en esta tierra. En particular, esta historia nos lleva a reflexionar seriamente sobre la importancia de la “vida de amor y misericordia” y sobre la existencia de “dos mundos (el presente y el venidero)”. El pastor David Jang también ha enfatizado, a través de muchos sermones, que mientras vivimos en este mundo, debemos actuar con sabiduría conforme al corazón de Dios, mostrando generosidad y amor hacia los pobres y débiles, pues esa es la voluntad divina.

En primer lugar, al observar brevemente la parábola del administrador infiel (Lucas 16:1-9), se narra que el dueño se entera de que el administrador estaba malgastando sus bienes, por lo que lo llama a cuentas. Entonces, el administrador, viendo incierto su futuro, reduce las deudas de los deudores de su señor, ganándose así su favor. A simple vista, es evidente que se trata de una manipulación deshonesta de las transacciones financieras, lo cual no es correcto. Sin embargo, el dueño alaba la astucia de este administrador. Existen diversas interpretaciones de esta parábola, pero una de las ideas clave que Jesús enfatiza es: “¿Cómo usas los bienes que se te han confiado en esta tierra?”. Más que la mera posesión de los bienes, se subraya la sabiduría de compartir con los demás lo que Dios nos ha permitido tener. La Biblia nos recuerda constantemente que todo lo que poseemos en última instancia “pertenece a Dios” y que nosotros somos meros administradores. El administrador, al no dejar pasar la “oportunidad limitada” que tenía y usarla con astucia, nos enseña que también nosotros debemos aprovechar las oportunidades, el tiempo y los bienes que Dios nos da para bendecir a los pobres y necesitados.

Justo después de esta parábola, aparece la historia del rico y Lázaro (Lucas 16:19-31). No es un ejemplo independiente sin relación con lo anterior, sino un mensaje que continúa el tema de “cómo debe vivir en esta tierra el que tiene recursos, o el que se considera parte del pueblo de Dios”. En la parábola, el rico se vestía de púrpura y lino fino, y celebraba banquetes cada día con gran lujo. Mientras tanto, el mendigo llamado Lázaro, cubierto de llagas, yacía a la puerta del rico, anhelando llenarse con las migajas que caían de la mesa del rico. Su miseria era tal que los perros lamían sus llagas. Ambos mueren eventualmente, y es aquí donde comienza una sorprendente inversión. Lázaro es llevado al seno de Abraham (un símbolo del cielo), mientras que el rico va al Hades (infierno) y sufre en tormentos.

Esta parábola ilustra la “existencia de dos mundos”, es decir, la realidad de la vida presente y la vida después de la muerte. Jesús insiste continuamente en que debemos vivir nuestra vida presente con la mirada puesta en la eternidad. La vida terrenal que vemos y experimentamos no es todo lo que hay; después de la muerte, existe un mundo eterno. Esta es una enseñanza fundamental del cristianismo: la manera en que vivimos ahora influye en la vida que tendremos en el más allá. Hebreos 9:27 dice: “Está decretado que los hombres mueran una sola vez, y después el juicio”, y Eclesiastés 12 exhorta: “Acuérdate de tu Creador antes de que vuelva el polvo a la tierra y el espíritu a Dios que lo dio”. El pastor David Jang enfatiza en muchos de sus sermones que si solo nos centramos en la realidad que vemos, corremos el riesgo de perder de vista lo eterno, y recalca que quienes creemos debemos “vivir con la esperanza del cielo” y “dar fruto para la eternidad” con nuestra vida en la tierra.

La historia del rico y Lázaro también sirve de advertencia para aquellos que se consideran parte del pueblo de Dios. El rico disfrutó de una vida de lujos y abundancia en la tierra, pero tras su muerte terminó en el Hades, en sufrimiento. Surge la pregunta: “¿Por qué el rico fue al infierno?”“¿Enseña esta parábola que solo los pobres van al cielo?”. Por supuesto, la Biblia no dice que todos los pobres van automáticamente al cielo ni que todos los ricos acaban en el infierno. Job, por ejemplo, era un hombre de gran fe y poseía muchas riquezas; Abraham también fue un hombre adinerado, y no fueron condenados. Por consiguiente, lo esencial no es la posesión material en sí, sino “nuestra actitud y corazón ante esos bienes, y si practicamos el ‘compartir y amar’ con lo que se nos ha confiado”.

En Lucas 16, se subraya que el rico “no prestó la menor atención a Lázaro, el mendigo que estaba junto a la puerta de su casa”. La distancia entre ellos era muy pequeña, Lázaro yacía a la entrada del rico. Aun así, el rico lo ignoraba, solo preocupado de lucir sus ropas de púrpura y lino fino y de celebrar banquetes. Este “rico” representa perfectamente a aquel que, a pesar de contar con la gracia y la Palabra de Dios, no comparte esa bendición y vive en un “egocentrismo espiritual”. Por otro lado, Lázaro, el mendigo, puede interpretarse simbólicamente como quienes tienen hambre de fe, sed de la Palabra, o quienes necesitan urgentemente ayuda material o espiritual. El pastor David Jang recuerda con frecuencia que si un creyente alcanza la abundancia (ya sea material o por su conocimiento de la Palabra), “el siguiente paso inevitable debe ser ‘compartir y servir’”. La trágica historia del rico que ignora a Lázaro ilustra cuán vano y temible puede ser el resultado en el juicio final si consumimos las bendiciones y los dones de Dios solo para un “banquete personal”.

Tras morir, Lázaro es llevado por los ángeles al seno de Abraham, expresión que los judíos usaban para describir el estado de mayor bienaventuranza, equivalente a “el cielo”. Mientras tanto, el rico, en tormento en el Hades, alza la vista y ve a Abraham y a Lázaro. Entonces suplica: “Padre Abraham, envía a Lázaro para que moje la punta de su dedo en agua y refresque mi lengua. Y también mándalo a mi casa para advertir a mis cinco hermanos, para que no vengan a este lugar de tormento”. Pero Abraham responde con firmeza: “Ya tienen a Moisés y a los profetas; que los escuchen a ellos”. Es decir, en toda la Escritura (la Ley de Moisés y los Profetas) se revela claramente al Mesías, la existencia del mundo eterno y el camino del justo. “Si no oyen la Palabra, aunque alguno se levantare de los muertos, no se persuadirán”, concluye la historia.

De hecho, en el Nuevo Testamento vemos que, cuando Jesús resucitó a Lázaro (hermano de María y Marta), muchos que presenciaron el milagro creyeron, pero los sumos sacerdotes y fariseos endurecieron más su corazón y tramaron la muerte de Jesús. Esto demuestra que “no siempre los milagros o hechos sobrenaturales convierten el corazón de las personas”. Quienes estén dispuestos a creer encontrarán la fe a través de esos milagros, pero quienes ya tienen el corazón endurecido se volverán aún más obstinados. Jesús enseña que “la verdadera conversión nace de la escucha de la Palabra, el reconocimiento del pecado y el arrepentimiento”. En otras palabras, los humanos disponen de suficientes “evidencias en la Palabra”, y si no abren el corazón a eso, ni siquiera los acontecimientos más asombrosos los harán cambiar.

Aquí recordamos el juicio final y la “luz de la Palabra ya dada”. Jesús declaró: “Yo soy el camino, la verdad y la vida” (Juan 14:6), y a sus discípulos les dijo: “Voy a preparar lugar para vosotros, es decir, abro el camino del cielo para que allí nos reencontremos”. Aun así, muchos siguen absortos en las cosas de este mundo y descuidan la eternidad. La historia del rico y Lázaro no se limita a decir: “El rico fue al infierno y el pobre al cielo”, sino que nos advierte con seriedad que la forma de vivir en esta tierra y la práctica de la ‘justicia y la misericordia’ que Dios demanda, pueden cambiar completamente nuestro destino final.

El pastor David Jang a menudo insiste en que “aquellos que sirven a Dios —pastores, misioneros, teólogos, líderes laicos— son todos ‘ricos’”. No solo en el sentido económico, sino en el sentido de contar con la Biblia, recursos teológicos, libertad religiosa, ambientes de culto, abundancia de predicación y comunión espiritual. Sin embargo, si Lázaro está a la puerta y lo ignoramos, si nos encerramos en nuestro mundo y disfrutamos la Palabra y la gracia de Dios solo para nosotros, podríamos terminar igual que el rico. Por tanto, “debemos distribuir y compartir la gracia, la Palabra, el conocimiento y la doctrina que tenemos”, alerta el pastor Jang. Este mensaje permanece vigente para la iglesia y los creyentes de hoy.

Si verdaderamente albergamos en nuestro corazón el amor de Dios, no podremos ignorar la presencia de “Lázaro”. Puede que Lázaro esté pasando hambre física, o hambre espiritual, o que sufra en diversas situaciones; cada persona puede presentar necesidades distintas. Lo que es innegable es que a nuestro alrededor hay personas que necesitan ayuda, y debemos acercarnos a ellas. Jesús declaró: “Cuanto hicisteis a uno de estos mis hermanos más pequeños, a mí lo hicisteis” (Mateo 25). En la parábola de las ovejas y las cabras, dice que uno de los criterios importantes del juicio es “qué hiciste por quien tenía hambre, sed, estaba desnudo o enfermo”. A la luz de esto, debemos examinarnos con sinceridad: “¿Tengo realmente el corazón de Dios, o soy como el rico que solo mira su banquete?”.

Otro punto relevante de esta parábola es que “después de la muerte, no hay más oportunidad de cambiar el destino”. Las palabras de Jesús: “Lo que atéis en la tierra, será atado en el cielo; y lo que desatéis en la tierra, será desatado en el cielo” (Mateo 18) apuntan a la misma idea. Abraham aclara: “Hay un gran abismo entre vosotros y nosotros, de modo que nadie puede pasar de aquí hacia vosotros, ni de allá hacia nosotros”. O sea, si no hay arrepentimiento en esta vida, será demasiado tarde en la otra. A menudo se oye: “Puedo arrepentirme antes de morir y ser salvo, ¿no?”. Sin embargo, esa actitud es muy peligrosa a la luz de la enseñanza bíblica, pues no sabemos cuándo moriremos y podríamos dejar pasar la oportunidad, jugándonos una decisión que afecta la eternidad.

Por eso la iglesia debe esforzarse siempre en la predicación del evangelio, lo cual es un auténtico acto de amor. Si creemos en la existencia del juicio de Dios y en el mundo venidero, no podemos dejar de decir a los incrédulos: “Arrepiéntanse y crean en el evangelio”. Asimismo, debemos animarnos entre los creyentes a seguir compartiendo la Palabra y ayudando a los recién convertidos para que crezcan espiritualmente. El pastor David Jang subraya incesantemente que la iglesia no debe conformarse con su propia satisfacción, sino cumplir fielmente la misión de enseñar, hacer discípulos y evangelizar, como se ve en los evangelios y en Hechos. Una herramienta importante para esto es “el ministerio de compartir libros cristianos”. En las iglesias y seminarios donde hay abundancia de materiales, se pueden enviar recursos a lugares donde la carencia de literatura y la necesidad espiritual son enormes. Esto puede considerarse una “ayuda moderna a Lázaro” en la actualidad.

La primera gran lección de la parábola del rico y Lázaro es “somos peregrinos aquí, y hay un mundo eterno tras la muerte que debemos recordar”. La Biblia, los evangelios y las palabras de los apóstoles nos advierten repetidamente: “Está decretado que los hombres mueran una sola vez, y después el juicio, de modo que preparen la eternidad en su vida presente”. Dada nuestra tendencia a la soberbia y la autosuficiencia, este mensaje es fundamental para nuestro crecimiento en la fe. La segunda lección es “debemos compartir lo que tenemos”. No se refiere únicamente a lo material; también abarca la Palabra, los dones, el conocimiento, el talento. Si Dios nos bendijo con abundancia, no podemos limitarla al consumo personal o solo a nuestra comunidad; tenemos que acordarnos de los Lázaros que esperan afuera. El pastor David Jang indica que este es el “testimonio de una vida evangélica”, y la marca evidente de quien “posee la cosmovisión del reino de los cielos”.

Otro detalle interesante es que el rico, en medio de su agonía, dice: “Refresca mi lengua”. Santiago 3 describe la lengua como “un fuego, un mundo de maldad… encendida por el infierno mismo”, aludiendo a que la lengua es un instrumento central del pecado. ¿Cómo era la lengua del rico en la tierra? Quizás insultaba a Lázaro, distorsionaba la voluntad de Dios, se jactaba de sus placeres. No brindó una sola palabra de consuelo a Lázaro ni dio órdenes para ayudarlo. Solo después de la muerte sufre con “una lengua ardiendo”. Sea simbólico o literal, lo importante es que “la lengua tiene un papel crucial en nuestra vida”. Con ella podemos dar vida o muerte a los demás; podemos brindar ayuda y consuelo a los que sufren o herirlos con juicios y falsedades. La lengua del rico jamás transmitió amor ni dio instrucciones para auxiliar a Lázaro. Reflexionemos y preguntemos: “¿Mi lengua ahora se mueve en la dirección que agrada a Dios?”.

Al mismo tiempo, esta historia confirma que Dios es justo. Abraham dice: “Hijo, recuerda que tú recibiste tus bienes en tu vida, y Lázaro males; pero ahora él es consolado aquí, y tú atormentado” (Lucas 16:25). Aunque no se trata solo de un simple intercambio de compensaciones, la parábola apunta a que Dios obra de una manera “muy diferente a la lógica humana”. Puede parecer que ahora la realidad sea injusta, pero al final Dios dictará un juicio recto. Es por eso que, según Romanos 12:21, somos llamados a “vencer el mal con el bien”, confiando en que Dios recompensará debidamente. Quien, como Lázaro, sufre en este mundo, puede aferrarse a la esperanza en la última restauración de Dios; y quien, como el rico, goza de abundancia, no debe enorgullecerse sino vivir en humildad, compartiendo con los demás.

La petición final del rico —“Envía a Lázaro para que advierta a mis hermanos”— parece mostrar cierta preocupación por su familia, pero Abraham responde que si no atienden a lo que ya dice la Escritura, tampoco creerán aunque alguien se levante de entre los muertos. Esto subraya la centralidad de la fe en la Palabra, más que en los milagros. Aun hoy muchos van tras señales y milagros, pero no muestran interés por escuchar la Palabra. Sin embargo, la fe verdadera “no se basa en los milagros, sino en la Palabra”. En varios pasajes del evangelio de Juan, cada vez que Jesús realiza un milagro se lamenta: “Si no veis señales y prodigios, no creéis” (Juan 4:48), y declara: “Bienaventurados los que no vieron y creyeron” (Juan 20:29). El pastor David Jang también ha insistido en la importancia de mantener una fe centrada en la Palabra, no en lo milagroso, pues las señales son pasajeras y secundarias, pero la Palabra es eterna. Quien fundamenta su fe en la Palabra no vacila ante las tormentas y dificultades.

En consecuencia, no necesitamos desesperadamente a “alguien que regrese de entre los muertos” para creer; ya tenemos la Biblia en nuestras manos, y debemos abrirla y obedecer el mensaje del evangelio que se nos presenta. Esa es la única vía para pasar de este mundo al venidero, y la manera de practicar la “sabiduría del administrador” en esta tierra. Si antes quedábamos atados al apego material, la ambición egoísta, el rencor y el odio, debemos “soltar” esas cosas y, en cambio, “atar” el amor, la generosidad, la tolerancia y la humildad. Esa es la actitud de quien adopta la visión del reino de los cielos. Y cuando vivimos de este modo, el reino de Dios comienza a manifestarse parcialmente ya en esta tierra. Así, quien prepara aquí el reino de Dios, recibirá un galardón abundante en la vida eterna. Ese es el mensaje central que nos enseña la parábola del rico y Lázaro.

Ahora bien, no basta con entender esto de manera intelectual; debemos aplicarlo a la vida cotidiana. Si Dios nos ha otorgado abundancia material, examinemos si estamos dispuestos a compartir con el Lázaro que tenemos cerca. Si creemos que somos ricos espiritualmente o que tenemos un gran conocimiento teológico, preguntemos: “¿A quién estoy enseñando o levantando con este conocimiento?”. Si yo mismo estoy en la posición de Lázaro, pobre y necesitado, antes de quejarme, debo preguntarme qué pretende Dios al permitirme atravesar este valle, y qué lección quiere que aprenda. Con todo, la Escritura deja claro que al final los que han confiado en Dios con fidelidad, aun siendo pobres y afligidos, recibirán la bendición celestial. Porque Dios es justo y recompensará a cada uno de acuerdo con su rectitud en el día del juicio.

El pastor David Jang reitera en sus sermones que “Dios no olvida jamás el trabajo de cada persona en el día final”. “Dios recuerda incluso el vaso de agua fría que hayamos dado; cuánto más apreciará que ayudemos a salvar almas, sirvamos con la Palabra y colaboremos con nuestros bienes. Aunque no recibamos la compensación completa en esta tierra, en el cielo no será en vano”. Por esto podemos persistir en la labor de misericordia, misiones y educación. Un ejemplo concreto es el “ministerio de la librería” (o “Book Store Ministry”): un solo libro cristiano puede ser la clave de salvación para alguien con sed espiritual. Si los que poseen la abundancia del evangelio se ocupan de “reunir, clasificar y enviar libros” para que los necesitados sean nutridos, ese esfuerzo se convertirá en un tesoro acumulado en el cielo.

La parábola del rico y Lázaro nos da dos enseñanzas principales: (1) Hay un mundo eterno tras la muerte, y nuestra forma de vivir en esta tierra lo determina. (2) Si en este mundo somos “ricos” (sea en lo material o en lo espiritual), debemos compartir y dar. Ser rico puede significar tener mucho dinero, tener un alto cargo eclesiástico o, sencillamente, un vasto conocimiento bíblico y teológico. Pero si no compartimos con el prójimo y nos enfocamos en nuestra propia satisfacción, corremos el mismo peligro que el rico. Esta enseñanza está unida a la parábola del administrador infiel en Lucas 16, donde Jesús dice: “No creas que lo que posees es solo tuyo; úsalo para ayudar a los pobres”.

Cuando el rico clama por su familia —“Envía a Lázaro para que mis hermanos se arrepientan”—, la respuesta revela que “después de la muerte, no hay nada que podamos hacer”. Si queremos que familiares y amigos tengan la vida, debemos anunciarles el evangelio “ahora”. Ya que una vez que partimos de este mundo, no hay manera de volver ni de dar un paso hacia el otro lado. Además, los que se quedan en este mundo ya recibieron “a Moisés y los profetas”, es decir, las Escrituras del Antiguo y del Nuevo Testamento, además de innumerables predicaciones y enseñanzas de la iglesia. Eso es “luz suficiente”. Si no creen, no es porque falten pruebas, sino por la dureza de sus corazones. Incluso tras la resurrección de Jesús, los líderes religiosos de Judea no creyeron. Aun cuando los guardias romanos vieron la tumba vacía y corrieron a dar la alarma, las autoridades sobornaron a los soldados para difundir que los discípulos habían robado el cuerpo. El problema no era la escasez de milagros, sino un corazón endurecido.

Por eso tampoco podemos decir: “Dios, si me muestras una señal más clara, entonces creeré”. Más bien debemos reconocer que “la verdad contenida en la Palabra ya nos ha sido mostrada claramente” y, con esa base, arrepentirnos y obedecer, demostrando nuestra fe con amor y obras concretas. Uno de los textos que el pastor David Jang cita con frecuencia es Romanos 10:8-9, donde se afirma que “la Palabra está cerca de ti, en tu boca y en tu corazón”. Con esto se recalca que la Palabra de Dios está ya a nuestro alcance y que, si abrimos la boca y el corazón, cualquiera puede llegar a la salvación. Después, los que han sido salvos deben unirse para ayudar a los “Lázaros” que aún no conocen la Palabra o tienen hambre espiritual. Esa es la misión de la iglesia.

Las dos parábolas de Lucas 16 (el administrador infiel y el rico y Lázaro) tratan ambas “el camino hacia una vida sabia”según Jesús. Si Dios nos ha confiado recursos —dinero, dones, lo que sea—, tarde o temprano tendremos que rendir cuentas. Y como la vida terrenal no es todo, cada decisión y acción nuestra repercute en la eternidad. Además, Jesús enfatiza de nuevo la importancia de “compartir”, y pone como ejemplo negativo al rico. “No ignores al Lázaro que está a tu puerta”. ¿Qué tan cerca están esos Lázaros de nosotros? ¿Con cuánta dedicación los ayudamos? Si alguien pasa por alto esta enseñanza, tal vez no evite terminar como el rico, sufriendo en el Hades. Esa es la conclusión contundente de la historia.

Por tanto, el mensaje de Lucas 16 no se limitaba a los judíos de hace dos mil años. Afecta directamente a la iglesia y a los creyentes de hoy, tanto ricos como pobres. Si creemos en la eternidad y en el juicio de Dios, nuestra visión del presente debe cambiar. No podemos vivir con los mismos valores ni el mismo estilo que quienes creen que todo termina aquí. Siendo conscientes de que nuestro cuerpo volverá al polvo pero nuestro espíritu comparecerá ante el Señor, debemos mantenernos vigilantes. Además, si contamos con abundancia material, conocimiento bíblico o riqueza espiritual, debemos plantearnos seriamente “cómo podemos compartirlo”. Esta es la tarea más urgente e importante que Jesús recalca en esta parábola.

El pastor David Jang señala en sus sermones sobre Lucas 16: “Quien ve desde la perspectiva del cielo, inevitablemente percibe las necesidades de su prójimo”. Porque el corazón de Dios siempre se orienta hacia cada alma, y si tomamos ese corazón, inevitablemente nos fijaremos en nuestro entorno. Si no somos capaces de ver a Lázaro ni siquiera reconocemos su existencia, significa que ya hemos caído en la “soberbia espiritual” o la “insensibilidad”, y es hora de arrepentirse. El rico se dio cuenta de la irreversibilidad de su situación solo después de morir, cuando ya no podía revertir nada, mientras que nosotros aún respiramos y tenemos el tiempo y la oportunidad de ayudar a otros, de transmitir el evangelio y de servir. Ese lapso es breve y pronto acabará. Por eso, la parábola del rico y Lázaro representa un desafío y una oportunidad para nuestro tiempo presente.


2. La responsabilidad del rico y la esperanza de Lázaro

Si ampliamos la interpretación de la parábola del rico y Lázaro, no se trata únicamente de un rico en lo material y un pobre, sino de alguien que posee “la riqueza de la gracia y la Palabra de Dios” y alguien hambriento de ella. En la iglesia y entre los creyentes de hoy también coexisten “ricos” y “Lázaros”. En un lugar, algunos disfrutan de abundante predicación, numerosos libros cristianos, seminarios y conferencias; en otra parte, hay regiones donde apenas se consigue una Biblia y sufren una sed espiritual extrema. O, mientras en ciertas megaiglesias urbanas se oye una alabanza esplendorosa y se desarrollan ministerios poderosos, en la periferia o en zonas rurales u otros países devastados, el evangelio aún ni siquiera ha llegado.

Ante esta realidad, el pastor David Jang señala: “Nosotros somos esos ‘ricos espirituales’, y si no salimos en ayuda de los ‘Lázaros espirituales’, habrá un grave problema”. Por ejemplo, en la labor misionera y el ministerio de la literatura cristiana, se ve que en el mundo angloparlante y en Occidente muchos seminarios y bibliotecas rebosan de libros. Pero tantos tesoros bibliográficos se desechan o se venden a muy bajo costo, sin llegar nunca a las manos de quienes más los necesitan. Mientras tanto, en países como la India, en zonas de África o del Sudeste Asiático, hay seminarios que no tienen libros suficientes para armar una biblioteca decente y los estudiantes se ven incapaces de investigar o estudiar en profundidad. Y este fenómeno no se limita a los libros, sino a otros recursos físicos, económicos, educativos, médicos y de asistencia social. “El rico y Lázaro” conviven en nuestra realidad.

Desde la perspectiva bíblica, Dios obra a través de las personas y de la iglesia para que Su amor fluya. Jesús dio mucha importancia a ayudar a los pobres, a visitar a los encarcelados y a los enfermos. En Mateo 25, la parábola de las ovejas y los cabritos muestra cómo “lo que se haga a uno de los más pequeños” se considera hecho al propio Jesús. Esa enseñanza encaja con la aplicación práctica de la historia del rico y Lázaro. A veces, para nosotros puede ser un pequeño acto de bondad, pero para Lázaro puede significar la diferencia entre la vida y la muerte. Además, suplir la necesidad del prójimo es visto en la Biblia como un servicio a Jesucristo mismo.

No obstante, este “compartir” no debe reducirse a una visión de caridad condescendiente de “dar de lo mío al que carece”. El verdadero compartir se basa en el corazón de Dios y se formula la pregunta: “¿Cómo lograr que esta persona sea plenamente restaurada?”. Esto implica más que una mera donación material. Requiere anunciar el evangelio, hacer discípulos, capacitar a la persona para valerse por sí misma. Ese servicio más amplio es el que “salva el alma” y “extiende el reino de Dios”. Por ello, la iglesia debe combinar la oración, la consagración y la formación de obreros y líderes. Lo que el rico ignoró fue su “responsabilidad de cuidar tanto el cuerpo como el alma de Lázaro a las puertas de su casa”. De haber tomado conciencia de esa responsabilidad, no se habría limitado a darle migajas, sino que habría intentado atender la raíz del problema (su enfermedad y hambre).

Actualmente en el ámbito misionero y asistencial, se insiste en la necesidad de una perspectiva de largo plazo. Las campañas de ayuda inmediata son un comienzo útil, pero al final se requiere un plan de desarrollo integral que les permita estudiar la Biblia, fundar comunidades eclesiales, ser autosuficientes y, a su vez, convertirse en misioneros hacia otros. Esa es la “actitud del administrador prudente” y el cumplimiento fiel de “la Gran Comisión” (Mateo 28). El pastor David Jang explica reiteradamente que “la expansión del reino de Dios no consiste solo en multiplicar el número de creyentes, sino en transmitir la Palabra de Cristo de forma que quienes la reciben experimenten una transformación real, llegando a servir a otros”. Para esto hace falta buena literatura, materiales de estudio y líderes preparados que puedan enseñar.

¿Por qué Jesús recurrió a un contraste tan extremo como “el rico y Lázaro” para explicarlo? Fue para llamar con fuerza la atención de sus oyentes. Uno de los mayores errores del ser humano es “creer que la vida presente es eterna”. El rico daba por sentado que siempre tendría sus bienes y su posición, e ignoraba su responsabilidad espiritual. Pero la riqueza y el estatus no tienen ningún poder ante la muerte; antes bien, solo importará “para qué fin y para quién” los hayamos usado, pues en el tribunal de Dios eso puede marcar la diferencia entre la aprobación y la condena. El pastor David Jang advierte que “cuanto más hayamos disfrutado en esta tierra, con mayor rigor se examinará si compartimos o no con los demás”, y nos llama a “despertar para dar y extender nuestra abundancia al prójimo”.

El desafío que la parábola del rico y Lázaro plantea no es únicamente el “miedo al infierno” y la “esperanza del cielo”, sino la pregunta: “¿Cómo vamos a practicar el corazón de Jesús cuando somos ‘ricos espirituales’ y tenemos a nuestro alrededor a tantos ‘Lázaros’ necesitados?”. La tradición cristiana ha hablado mucho de “amor y misericordia”, y no son meras ideas abstractas. Pueden y deben concretarse en la vida diaria y en la misión global de la iglesia. Un trozo de pan o una prenda de ropa que para nosotros es poca cosa puede ser vital para otra persona; asimismo, un evangelio escrito, un libro de teología pueden cambiar radicalmente el destino eterno de alguien. “El amor se demuestra con acciones”; esta célebre frase se origina en la enseñanza de Jesús.

La conciencia de estos “dos mundos (el de aquí y el venidero)” transforma por completo nuestra visión de la vida. Si no existiera un mundo después de la muerte, la gente viviría para el placer inmediato. Pero el evangelio nos da conciencia de la “eternidad”, nos hace temer y reverenciar el tribunal de Dios, y esto cambia nuestra conducta actual. Va más allá de una cuestión ética o filosófica: se fundamenta en la fe. El pastor David Jang recalca en sus sermones: “El que sabe mirar más allá de esta vida presente hacia la alegría eterna del cielo, vive de forma distinta”. De lo contrario, acabaremos como el rico, que suplica incluso “una gota de agua” para mitigar el ardor de su lengua en un sufrimiento eterno.

Por tanto, el desenlace de la parábola puede resumirse en varios puntos:

  1. La vida en la tierra es finita, y después de la muerte sobreviene el juicio.
  2. Si ignoramos al Lázaro que padece hambre y miseria, contrariamos el corazón de Dios y nos exponemos a una gran reprimenda final.
  3. Ya tenemos “a Moisés y a los profetas”, así que no tenemos excusas.
  4. La conversión auténtica y el servicio genuino nacen de la fe en la Palabra y su obediencia.
  5. Después de la muerte no hay otra oportunidad de cambiar el destino; el presente es decisivo.
  6. La “riqueza” del creyente no se limita a lo material, sino incluye la abundancia espiritual y el conocimiento de la Palabra. Debe usarse para extender el reino de Dios.
  7. Como enseña el pastor David Jang y otros líderes, establecer un “ministerio de librería” u otros proyectos similares para ayudar a los Lázaros del mundo a conocer el evangelio es una práctica plenamente evangélica.

La historia del rico y Lázaro nos recuerda que nuestra realidad presente “está conectada con la eternidad”, y nos lleva a revisar nuestra vida, actitudes e incluso la motivación del corazón ante Dios. Si usamos nuestros bienes, nuestro conocimiento o nuestras fuerzas solo para nosotros, podrían convertirse en una carga el día del juicio. En cambio, si los empleamos para “salvar a Lázaro” y revelar el corazón de Dios, acumulamos tesoros en el cielo. Ser cristiano no es solo asistir a la iglesia, sino vivir con la mirada puesta en la eternidad y adoptar la ética del reino de Dios. Y esta ética se resume en las palabras de Jesús en Mateo 10:8: “De gracia recibisteis, dad de gracia”.

Nuestras preguntas diarias —el propósito de la vida, los valores, la vocación, el uso del dinero, del tiempo y de los talentos— se vinculan directamente con el mensaje de esta parábola. ¿Vivimos como el rico, satisfechos solamente con esta vida, o como Lázaro, que en medio de su aflicción confiaba en Dios y esperaba su consuelo final? ¿Estamos en la condición de ricos y, por ende, qué hacemos por los Lázaros de nuestro entorno? Debemos hacernos estas preguntas sin postergarlas. Sabemos que nuestra vida algún día acabará, y creemos en un mundo eterno, así que el “hoy” es sumamente valioso. Cuando dejemos esta tierra, ¿iremos al seno de Abraham o terminaremos suplicando un alivio para nuestra lengua? Esa es la pregunta trascendente que Lucas 16 nos plantea.

Así, la parábola del rico y Lázaro proclama con fuerza la perspectiva del “reino de Dios”, que nos lleva a una vida de amor y generosidad. También, con la parábola del administrador infiel antes de ella, Jesús refuerza la enseñanza de usar lo que tenemos (sea dinero, habilidades, conocimientos, abundancia espiritual) “desde la perspectiva del reino de Dios”. Si un administrador deshonesto parece astuto al preparar su futuro, ¡cuánto más nosotros debemos ser diligentes en ayudar a los necesitados y compartir el evangelio, para prepararnos para la eternidad!. Esa es la “sabiduría del cielo” que predicó Jesús y que el pastor David Jang y muchos otros predicadores urgen a la iglesia a practicar.

Lucas 16 está lleno de la enseñanza del Señor: “Si disfrutas de bienes en este mundo, emplea ese poder para amar como ama el Padre. Así Él elogiará tu sabiduría”. En última instancia, su mensaje gira en torno a la misericordia, el amor y la esperanza del cielo. Recordemos los múltiples matices de esta parábola y llevémoslos a la práctica en nuestra familia, nuestro trabajo, la iglesia y el campo misionero. Un día el Señor nos preguntará: “¿Cómo utilizaste la gracia que te di? ¿Qué hiciste por el ‘Lázaro’ que estaba ante tu puerta?”. Para no avergonzarnos en aquel día, miremos al ‘Lázaro’ que nos rodea y hagamos algo hoy mismo. Este es el mensaje que quienes leemos Lucas 16 debemos aferrar, y la “aplicación concreta del evangelio” que el pastor David Jang ha subrayado incesantemente.

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L’Évangile éclos au sein des persécutions – Pasteur David Jang

Le présent texte s’appuie sur la prédication et l’enseignement du pasteur David Jang à partir d’Actes 8.1-5, en explorant l’histoire de l’Église primitive, la diffusion de l’Évangile et la manière dont l’Église contemporaine peut en recevoir et appliquer l’esprit. En s’inspirant de la perspective de David Jang sur le « véritable Évangile » et « le Royaume de Dieu qui traverse l’histoire », on y expose la puissance de l’Évangile qui avance même au cœur des épreuves, ainsi que le nouveau paradigme ecclésial de notre époque.


1. Les persécutions, la dispersion et l’expansion de l’Évangile dans l’Église primitive

Actes 8.1-5 témoigne des violentes persécutions subies par l’Église primitive, et raconte comment, à cause de ces persécutions, les croyants furent dispersés. En particulier, après le martyre d’Étienne lapidé dans Actes 7, une répression massive s’abattit sur la communauté ecclésiale. Aussitôt qu’Étienne fut mis à mort, une grande frayeur s’empara de nombreux fidèles, et l’Église de Jérusalem fut durement persécutée. Au point que, selon le récit, « tous, à l’exception des apôtres, se dispersèrent » dans différentes régions. C’est ainsi que Saul (le futur Paul) s’efforça de détruire l’Église, entrant dans chaque maison pour en traîner hommes et femmes en prison (Ac 8.3). À l’époque, les chrétiens persécutés durent fuir tels des naufragés emportés par une crue, se dispersant de toutes parts.

Pourtant, Actes 8 montre clairement que cette dispersion n’était nullement un recul ou un échec de l’Évangile. Même s’ils s’enfuyaient pour se protéger, les croyants éparpillés « annonçaient la Parole de l’Évangile » (Ac 8.4). D’un point de vue humain, il s’agissait de « pauvres âmes effrayées » qui erraient ici et là, mais du point de vue de Dieu, cet événement fut un véritable tremplin pour étendre le champ d’action de l’Évangile. Désormais, l’annonce de la Bonne Nouvelle dépassait Jérusalem et la Judée pour atteindre la Samarie, et le Royaume de Dieu se répandait sur un territoire de plus en plus large.

Ce passage fait écho au Grand Ordre de mission donné par Jésus (Mt 28.19-20). Avant son ascension, Jésus avait en effet déclaré : « Allez, faites de toutes les nations des disciples, baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à mettre en pratique tout ce que je vous ai prescrit. » Dans Actes 1.8, Il précise encore : « Vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. » Même si les chrétiens de l’Église primitive avaient reçu clairement la mission d’aller jusqu’aux confins de la terre, il se peut qu’ils aient dans un premier temps été tentés de rester à Jérusalem, satisfaits que la communauté y fût déjà bien établie. Mais la mort d’Étienne et la persécution qui s’ensuivit les contraignirent à se disperser, élargissant du même coup le champ de la prédication au-delà de Jérusalem.

Les historiens de l’Église qualifient parfois cet épisode d’« échec paradoxal de Satan ». Car en persécutant l’Église pour bloquer l’Évangile, le Malin a involontairement contribué à en accélérer la diffusion vers d’autres régions. La crainte et la tragédie humaines se transforment ainsi, sous la providence de Dieu, en un levier pour l’avancée de l’œuvre de salut. De fait, tout au long de l’histoire de l’Église, on observe souvent ce même schéma : plus l’Église est persécutée, plus l’Évangile se propage loin ; remplis de la puissance du Saint-Esprit, les croyants vont fonder de nouvelles communautés ecclésiales là où ils se trouvent dispersés.

Ce phénomène historique a une portée considérable pour nous aujourd’hui encore. Certes, la nature et le degré des persécutions ont changé, mais l’Église continue de faire face à des difficultés et des oppressions dans le monde. Par ailleurs, au sein même de l’Église, on voit parfois apparaître des courants d’idées déviantes, des hérésies ou des dérives liées à l’ambition humaine, l’amour de l’argent, ou à un cléricalisme étroit. Au temps de l’Église primitive, l’hérésie gnostique, par exemple, ébranlait la foi des croyants, en enseignant que l’on devait « faire fructifier en soi une sorte de particule divine pour parvenir à la plénitude », sapant ainsi la doctrine du salut par la grâce et la foi. Malgré ces dangers internes et la persécution de l’extérieur, l’Église primitive est parvenue à préserver « l’Évangile authentique », et à trouver l’élan nécessaire pour s’étendre dans le monde.

Le pasteur David Jang met en avant cette image de l’Église primitive pour souligner que « même si l’Église subit l’affliction du monde, la mission d’annoncer l’Évangile ne disparaît jamais ». Selon lui, Dieu peut accomplir son œuvre tant dans la gloire que dans la souffrance ; même lorsque l’on se retrouve dispersé malgré soi, le Saint-Esprit demeure dans le cœur de chacun et suscite de nouvelles rencontres avec l’histoire de Dieu aux lieux mêmes de la dispersion. C’est pourquoi il insiste sur la conviction que « ni la persécution ni la détresse ne sauraient jamais éteindre la flamme de l’Évangile ». Au contraire, il voit dans les défis rencontrés sur le terrain missionnaire de nouvelles opportunités, et défend une ecclésiologie invitant à les accueillir et à les interpréter comme des occasions de renouveau.

En Actes 8.4, on lit : « Ceux qui avaient été dispersés allaient de lieu en lieu, annonçant la Bonne Nouvelle de la Parole. » Ce verset montre clairement que « dispersion » n’équivaut pas à « disparition », mais à « expansion ». Ce qui paraît être un échec aux yeux des hommes devient, grâce à Dieu, l’occasion d’une proclamation encore plus large de l’Évangile. À l’époque, la Samarie était un territoire que les Juifs considéraient comme impur et avec lequel ils étaient historiquement en conflit. Pourtant, lorsque Philippe descendit dans une ville de Samarie et y annonça le Christ (Ac 8.5), beaucoup reçurent l’Évangile et reconnurent Jésus comme Seigneur. Cet événement démontre la puissance de l’Évangile, qui dépasse toutes les frontières géographiques et culturelles.

De même aujourd’hui, lorsque surgissent des crises imprévues (par exemple la pandémie de Covid-19 qui a bouleversé le monde entier), l’Église peut voir sa pratique du culte et ses activités considérablement restreintes. Cependant, si l’Église se place dans la perspective du vaste dessein de Dieu, toute forme de « persécution » ou d’« épreuve » peut se transformer en une nouvelle opportunité pour l’annonce de l’Évangile et pour fonder des communautés ecclésiales sous des formes inédites.

Le pasteur David Jang souligne souvent cette certitude : « Même si l’Église paraît dispersée lors des épreuves, l’Église où demeure l’Esprit ne peut jamais s’écrouler. » Le Saint-Esprit sait à la fois rassembler et disperser ; Il embrasse à la fois l’Église visible et l’Église invisible. Il est donc nécessaire, pour l’Église contemporaine, de ne pas se limiter au bâtiment ou à la structure institutionnelle, mais de tirer parti de l’Internet, des médias et de divers points de contact socioculturels pour élargir l’« Église invisible ». C’est exactement ce que l’on voit à l’époque de l’Église primitive : alors que l’Esprit accompagne ceux qui sont éparpillés, il suscite partout de nouvelles communautés.

Un autre point important dans Actes 8 réside dans la remise en question de l’Église qui « ne bouge pas tant qu’il n’y a pas de persécution ». Peut-être que si aucune épreuve n’avait frappé la communauté, elle aurait continué de jouir de la tranquillité à Jérusalem. Mais Dieu, en permettant une situation extrême de persécution, a envoyé de force ses enfants dans tous les recoins du monde. À ce sujet, le pasteur David Jang déclare souvent : « Qu’il serait préférable de partir dans la joie et de s’éparpiller volontairement ! » Il nous invite ainsi à être des « fils obéissants », poussés non pas par la contrainte, mais par la conscience de l’urgence de la mission évangélique et par la passion du Royaume de Dieu. Comme dans la parabole des deux fils en Matthieu 21.28-30, il ne s’agit pas de parler sans agir, mais de mettre la Parole en pratique ; ainsi, l’Église ne vacille pas au moindre coup de vent.

C’est un appel à se tenir prêt, en tout temps et en tout lieu, à être envoyé – non à fuir sous la contrainte, mais à partir librement, par l’obéissance. Plus tard, même emprisonné sous la persécution de l’empereur romain, Paul n’a jamais cessé d’écrire des lettres et de veiller sur les Églises (Ph 1.12-14). Cette dynamique de l’Église primitive – rester inébranlable dans la propagation de l’Évangile – vaut pour toutes les générations.

Il faut aussi noter la nécessité pour l’Église de se fonder selon les spécificités culturelles et régionales. L’action de Philippe en Samarie, relatée en Actes 8, est une bonne illustration : il a annoncé l’Évangile dans un contexte culturel nouveau, différent du culte juif traditionnel centré sur le Temple. De façon similaire, Paul, lorsqu’il a planté des Églises en Galatie, à Éphèse ou à Corinthe, adaptait ses méthodes de prédication aux cultures locales. Les textes de Romains 12, 1 Corinthiens 12 et Éphésiens 4 soulignent tous l’unité dans la diversité, montrant que les diverses Églises locales, même si elles sont toutes le Corps du Christ, ne présentent pas forcément une structure unique.

En citant souvent la célèbre formule de Paul Tillich : « La religion est la substance de la culture et la culture est la forme de la religion » (As religion is the substance of culture, culture is the form of religion), le pasteur David Jang ajoute : « L’essence de l’Évangile est immuable, mais la “veste culturelle” qui l’habille peut varier selon les époques et les lieux. » Dans notre ère numérique en transformation rapide, les réseaux sociaux, le streaming, les communautés en ligne ou encore les visioconférences peuvent devenir ces « vêtements » de l’Évangile. Il ne faut certes pas altérer le contenu même de l’Évangile, mais la forme de sa diffusion et l’organisation de la communauté ecclésiale peuvent légitimement s’adapter. De même que l’Église primitive, après Actes 8, a progressé de la Judée et la Samarie jusqu’en Asie mineure et Rome en tenant compte des spécificités de chaque région, l’Église d’aujourd’hui doit activement exploiter les nouveaux médias et s’insérer dans diverses sphères culturelles.

Par ailleurs, l’Église moderne fait face à un autre défi : tenir ensemble « le salut individuel » et « le salut de l’histoire ». Le grand récit biblique – la création, la chute (le péché), le salut, le rétablissement du Royaume de Dieu – montre qu’au-delà du salut de la personne, l’histoire toute entière est appelée à se renouveler sous la souveraineté de Dieu. En Apocalypse 21, Dieu essuie « toute larme de leurs yeux » ; « il n’y aura plus ni mort, ni tristesse, ni cri, ni douleur ». Cette promesse illustre la restauration finale de l’Éden perdu. Si l’on adopte cette lecture macroscopique de l’histoire, on dépasse l’idée de « mon seul salut » pour embrasser l’établissement du Royaume de Dieu dans ce monde.

Le pasteur David Jang insiste sur l’importance pour l’Église d’acquérir une telle conscience historique. Quand les disciples disaient à Jésus : « Seigneur, est-ce en ce temps que tu rétabliras le royaume d’Israël ? » (Ac 1.6), il leur a répondu que « les temps et les moments relèvent du Père », tout en les exhortant à être ses « témoins jusqu’aux extrémités de la terre ». Dans la dynamique de cette histoire terrestre, l’Évangile grandit, et le Royaume de Dieu s’accomplira finalement. L’Église doit donc sans cesse édifier la nouvelle génération et se concentrer sur l’annonce de l’Évangile à tous les peuples. Elle ne doit pas se limiter à son lieu de culte ou à la seule expansion de ses effectifs, mais avancer dans la grande histoire du salut, où « le salut des âmes » et « l’extension du Royaume » sont liés. Voilà en quoi Actes 8 éclaire notre mission aujourd’hui.

En somme, lorsque la persécution éclate après la mort d’Étienne, l’Église primitive est dispersée en divers endroits, mais cette dispersion devient un tournant décisif pour la propagation de l’Évangile. Dieu accomplit son projet malgré (et même au travers de) l’opposition et la persécution, et la puissance de l’Esprit incite les croyants dispersés à enraciner la Bonne Nouvelle là où ils s’établissent. Ce n’est pas par contrainte, mais bien par une obéissance volontaire éclairée par la vision de l’histoire que l’Église est appelée à se diriger vers « les extrémités de la terre ». C’est la leçon que nous livre Actes 8.1-5, et que le pasteur David Jang ne cesse de rappeler : l’élan missionnaire de l’Évangile.


2. Les défis de l’Église moderne, nouvelles méthodes d’annonce de l’Évangile

La dynamique de l’Église primitive, telle que décrite en Actes 8, demeure toujours d’actualité. Le problème, c’est que nous sommes entrés dans une époque radicalement différente. Entre le monde méditerranéen du 1er siècle et notre ère contemporaine, l’humanité a traversé des bouleversements technologiques, culturels, économiques, politiques et sociaux inimaginables. Avec la pandémie de Covid-19, nombreuses sont les Églises qui, ne pouvant plus garder leurs modes habituels de culte et de réunion, ont dû se tourner rapidement vers le culte en ligne et les rencontres virtuelles. Dans certaines régions, l’impossibilité de se rassembler a duré si longtemps que certains membres se sont éloignés de l’Église ou ont perdu la foi. D’autres ont subi des critiques de la société pour avoir obstinément maintenu le « culte présentiel ». Désormais, une question-clé se pose : comment l’Église peut-elle poursuivre sa mission d’évangélisation dans un monde en plein bouleversement ?

Depuis longtemps, le pasteur David Jang, actif dans la mission et le pastorat dans divers pays, soutient que « l’Église doit sortir des bâtiments et pénétrer davantage dans l’espace de vie quotidienne des gens, ainsi que sur la place médiatique ». Autrefois, pour apporter l’Évangile « avec de beaux pieds », il fallait physiquement se rendre dans les contrées lointaines (Rm 10.15). Aujourd’hui, grâce à Internet, aux réseaux sociaux et à l’essor des appareils mobiles, l’Église dispose d’outils inédits pour transmettre le message sans exiger le déplacement des personnes. L’enjeu devient alors : « Quel message communiquer et comment ? » Et ce message essentiel doit demeurer celui de la croix du Christ, de l’Évangile du salut et du Royaume de Dieu – une vérité immuable.

Le pasteur David Jang utilise souvent le slogan « Moving Forward » pour exprimer cette idée que l’Église doit éviter tout repli ou stagnation. Persécutée, elle avance au cœur de la persécution ; troublée, elle avance au cœur du trouble ; tranquille, elle avance au sein de la paix. Quoi qu’il arrive, jamais l’Église ne devrait éteindre le moteur de l’évangélisation. Comme l’Église primitive qui parut affaiblie en se dispersant, mais qui en réalité renforça la diffusion de l’Évangile, l’Église contemporaine peut s’« éparpiller » en réseaux via les médias sociaux ou les plateformes en ligne, et ainsi relayer l’Évangile encore plus largement, à l’image des chrétiens qui ont quitté Jérusalem après le martyre d’Étienne.

Cette « nouvelle forme d’Église » ne se résume pas à un simple passage au culte en ligne. C’est toute la structure de fonctionnement, la formation des disciples, la prédication, la mission, etc., qui doit marier le cadre numérique et la mission ecclésiale. De la même manière que l’Église primitive utilisait tour à tour le Temple, la synagogue et les maisons, l’Église doit aujourd’hui intégrer plusieurs espaces – le bâtiment ecclésial, la sphère numérique, la famille, les centres communautaires de quartier – pour semer l’Évangile. Mais il faudra alors repenser sur le plan théologique et pratique bon nombre d’éléments traditionnels de l’Église : la gestion des offrandes, l’administration des ressources, la formation des responsables, la célébration de la Sainte-Cène et du baptême, etc.

Le pasteur David Jang insiste sur la nécessité d’avoir une « conscience claire de l’essence de l’Église ». Tant qu’on reste fermement ancré dans la nature même de l’Église – « le Corps du Christ, le Temple du Saint-Esprit, le peuple témoin du Royaume de Dieu dans le monde » – on ne doit pas redouter de changer « d’habits culturels ». Voici comment il résume :

  1. L’essence ne change jamais.
    Le salut opéré par Jésus-Christ, l’Évangile de la Croix et de la Résurrection, la présence intérieure du Saint-Esprit, l’espérance de l’achèvement du Royaume de Dieu : voilà des vérités chrétiennes inaltérables.
  2. La forme peut changer.
    On peut élargir le culte, du sanctuaire physique vers la célébration en ligne ; on peut aller au-delà de la simple rencontre dominicale pour créer des groupes en semaine ou des activités communautaires de proximité ; on peut faire évoluer les méthodes de gestion des finances de l’Église, etc. Tant que ces changements ne violent pas l’essence de la foi, ils appartiennent au registre de la « forme culturelle ».
  3. Obéir à la voix du Saint-Esprit.
    Que l’on se trouve en période de persécution ou de paix, l’essentiel est de suivre la direction du Saint-Esprit. Il peut nous pousser à nous disperser, ou au contraire à nous rassembler, et Il nous montre « comment, où et à qui annoncer l’Évangile ». De même que Philippe a reçu la direction de se rendre en Samarie (Ac 8.5), puis d’aller au-devant du fonctionnaire éthiopien (Ac 8.26-39), l’Église doit encore aujourd’hui se laisser guider.
  4. La formation et l’équipement des disciples, adaptés à l’ère nouvelle, sont indispensables.
    Dans l’Église primitive, on priait au Temple, on enseignait dans les synagogues, et on poursuivait l’instruction dans les maisons. Les Juifs possédaient déjà une tradition d’éducation très forte, rendant l’apprentissage dans les synagogues particulièrement effectif. Pour l’Église actuelle, il faut inventer des plateformes pédagogiques adaptées, des modèles de service pour la jeunesse, des études bibliques en ligne, une utilisation créative des médias, etc. Sans cela, l’Église ne saura pas transmettre l’Évangile à la génération suivante dans un contexte en mutation permanente.

Le pasteur David Jang aime dire : « Honorez les designers et les informaticiens. » En effet, c’est désormais l’infrastructure technologique et le contenu numérique qui peuvent devenir les « beaux pieds » de la Bonne Nouvelle. Pour que cette « nouvelle marche » devienne féconde, l’Église aura besoin de talents capables de créer et d’animer des projets numériques : designers, monteurs vidéo, experts IT, responsables du marketing en ligne, etc. Si ces personnes unissent leurs compétences au service de l’Évangile, l’annonce peut se propager instantanément aux quatre coins du monde.

Par ailleurs, il souligne : « L’Église doit devenir une plateforme. » Dans les premiers chapitres des Actes, on voit que les croyants mettaient en commun leurs biens (Ac 2.44-45), apprenaient ensemble l’enseignement des apôtres (Ac 2.42), se soutenaient et communiaient. Aujourd’hui, l’Église peut traduire ces fonctions de « connexion » et de « solidarité » dans l’environnement numérique : transmettre des enseignements bibliques en ligne, partager des nouvelles et des requêtes de prière, venir en aide aux personnes en difficulté… En devenant une plateforme, l’Église peut dépasser la contrainte géographique et l’obstacle des distances, afin de toucher bien plus de gens tout en enrichissant la communion fraternelle.

De plus, le pasteur David Jang rappelle à l’Église qu’elle est « incluse dans le courant de salut que Dieu destine à toutes les nations », perspective clairement énoncée dans Actes 1.8 : « jusqu’aux extrémités de la terre ». L’objectif n’est donc pas seulement de faire grandir sa propre congrégation, mais de rendre l’Évangile audible à tous les peuples de la terre. Pour cela, il faut que l’Église se multiplie et s’implante dans toutes les cultures sous des formes « contextualisées ». Le mode de vie, la cuisine, les habits, la langue, l’infrastructure… tout varie selon les contrées, et il faut s’adapter pour que l’Évangile puisse s’y enraciner durablement. C’est ce qu’a fait l’Église primitive, qui a adapté son action missionnaire à chaque contexte : Jérusalem, Judée, Samarie, Asie mineure, Rome… On peut également penser à Paul, qui a su tirer parti de sa citoyenneté romaine tout en étant juif pour toucher différents milieux.

Aujourd’hui, Internet constitue un outil révolutionnaire pour relier ces diverses cultures en même temps. La mission peut donc se déployer beaucoup plus vite et plus largement. Par exemple, avant même qu’un missionnaire ne se rende dans un village reculé d’Afrique, il est possible de présenter l’Évangile par des contenus en ligne, des vidéos traduites, etc. Ou bien une petite communauté locale peut recevoir une formation en ligne, prier et célébrer le culte ensemble à distance. Pour que cela fonctionne, l’Église doit créer un « centre de mission numérique » ou une « école de mission en ligne », et former des pasteurs ou des missionnaires capables de gérer cet outil. Le pasteur David Jang appelle cela « l’Église qui prépare la route vers l’ère nouvelle », et il clame avec conviction : « L’aube est sur le point de se lever. Allons de l’avant ! »

Il ajoute que, selon lui, l’Église doit s’impliquer activement dans la « diffusion de l’Évangile jusqu’aux extrémités de la terre à la fin des temps ». L’Évangile, qui a commencé à s’étendre depuis l’Église primitive, n’a pas encore accompli totalement sa course, et de nombreux obstacles et combats spirituels subsistent. Mais l’Esprit continue d’agir à travers l’Église, et lorsque viendra l’heure fixée par Dieu, « la Bonne Nouvelle sera d’abord proclamée à toutes les nations » (Mc 13.10). Voilà le rôle historique qu’il lui reste à remplir.

En définitive, l’ADN spirituel de l’Église primitive – une foi intrépide face aux persécutions, la faculté de transformer ces épreuves en tremplin missionnaire, la volonté de franchir les barrières culturelles et géographiques, la confiance absolue dans la direction du Saint-Esprit – est toujours nécessaire pour l’Église d’aujourd’hui. Le pasteur David Jang invite à relire cet ADN dans le contexte moderne, en exploitant pleinement les médias, les technologies de l’information, les réseaux en ligne et les tendances culturelles de l’époque pour aller jusqu’aux confins du monde.

L’essentiel est de maintenir « le véritable Évangile » et une « saine conception de l’Église ». Le recours à des techniques ou plateformes à la pointe n’aura aucune valeur si l’on dénature le message évangélique ou si l’on s’éloigne de la vérité. Inversement, si l’on préserve solidement le cœur de l’Évangile et la nature de l’Église, en s’adaptant intelligemment au monde qui change, on pourra réactualiser la « dispersion en marche » de l’Église primitive. Le pasteur David Jang dit souvent que nous sommes à l’heure de la « moisson ». Beaucoup de personnes, en quête de sens et assoiffées spirituellement, sont prêtes à accueillir l’Évangile si celui-ci leur est annoncé de façon fidèle et chaleureuse. Dans Actes 8.8, on voit que lorsque Philippe a prêché l’Évangile en Samarie et guéri des malades, « il y eut une grande joie dans cette ville ». Voilà le fruit du ministère de l’Évangile : répandre la joie là où règne la tristesse, et la lumière là où règne l’obscurité.

Bien entendu, la métamorphose de l’Église en « Église dispersée » ou « Église en réseau » va susciter divers défis internes. Les structures ecclésiastiques classiques peuvent mal accueillir ces changements ; des tensions peuvent naître avec les fidèles attachés au culte en présentiel et à la communauté physique. La tenue de la Sainte-Cène ou du baptême en ligne, l’attribution des ministères, le gouvernement pastoral, etc., exigent un travail théologique encore en chantier. Pourtant, le pasteur David Jang exhorte à « traverser ces débats pour aller de l’avant au nom de l’Évangile et du Royaume de Dieu ».

Il compare cette situation à « la version moderne des tâtonnements qu’ont connus l’Église de Jérusalem, celle de Samarie et celle d’Antioche ». Lorsque les chrétiens juifs ont commencé à évangéliser les païens, ils ont dû affronter bien des difficultés culturelles, théologiques et pratiques (Ac 10, Ga 2, etc.). Ainsi, l’histoire ecclésiale est marquée par une succession de remises en question et d’expansions qui ont favorisé sa croissance. Jusqu’au retour du Christ, l’Église n’aura jamais atteint une forme « définitive » ; elle doit sans cesse se réformer et élargir l’horizon de l’Évangile.

En conclusion, le récit d’Actes 8.1-5, qui présente la « dispersion et l’expansion de l’Évangile » dans l’Église primitive, demeure un phare pour l’Église moderne. Dans cette marche, l’Esprit Saint est toujours à l’œuvre, et Dieu reste le maître de l’histoire. Obéissons à l’Esprit : il y a un temps pour se rassembler, un temps pour se disperser. Lorsque nous traduisons ce principe dans notre époque, on peut imaginer une ecclésiologie combinant « l’Église invisible » et « l’Église visible » de manière simultanée. En outre, si nous savons regarder au-delà du salut individuel pour considérer la rédemption de l’histoire, nous pourrons relire les événements de notre monde selon la perspective biblique, et entrer dans le plan de Dieu pour toucher toutes les nations. Ainsi, la « mission à l’ère des médias » s’ouvre grand devant nous.

La ligne directrice proposée par le pasteur David Jang se résume en : « Ne vous laissez pas dominer par les circonstances, mais servez-vous-en comme tremplin pour l’extension de l’Évangile. » De la même manière que l’Église primitive a fait d’une persécution l’occasion d’un « bond en avant », l’Église actuelle doit poursuivre le « Moving Forward », y compris face aux pandémies, aux contraintes sociales, aux préjugés culturels et au scepticisme ambiant. L’Esprit Saint est vivant, Il agit par l’Église et Il manifeste le cœur du Père pour les brebis égarées, dans toutes les nations. À l’Église d’y répondre : qu’elle se rassemble ou se disperse, qu’elle soit en ligne ou hors ligne, qu’elle proclame sans cesse l’Évangile et le partage !

Après le grand deuil suscité par la mort d’Étienne en Actes 8, Philippe est descendu en Samarie pour y annoncer la joie de l’Évangile. De même, l’Église moderne doit porter la joie et l’espérance au sein d’une époque tourmentée. Plus la persécution et la détresse sont visibles, plus nous pouvons nous attendre à ce que la présence et la puissance du Saint-Esprit se manifestent avec force. C’est en cela que nous puisons la hardiesse d’être pèlerins dans ce monde, de poursuivre la vie de l’Église sous quelque forme que ce soit, et de continuer à étendre l’Évangile. Derrière tout cela, au temps de l’Église primitive comme aujourd’hui, se tient le Dieu vivant, qui appelle David Jang et tous les ouvriers de l’Évangile : « Allez, annoncez. » Non pas sous la contrainte, mais avec amour, obéissance et joie, afin de devenir une Église qui s’élance au-devant du monde. Puisse l’Église de Corée et l’Église universelle recouvrer ainsi la vitalité et la ferveur du livre des Actes, et accomplir la mission d’être témoin « à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre ».

En somme, « l’histoire de l’Église primitive comme source d’inspiration pour l’extension de l’Évangile, la réponse de l’Église contemporaine face à la mutation du monde, et le véritable Évangile avec la nouvelle perspective ecclésiologique soulignée par le pasteur David Jang » forment la trame maîtresse de cette réflexion. L’Église primitive a fait de la persécution et de la dispersion l’occasion d’un élan missionnaire, guidé par le Saint-Esprit ; l’Église moderne, confrontée à des défis d’un autre ordre, s’appuie sur le même Esprit et le même Évangile. Selon le pasteur David Jang, c’est justement ce qui doit retenir notre attention : « L’Église doit s’adapter à l’époque pour s’étendre, avec souplesse et force. » Voilà la vérité à laquelle nous conduit une lecture attentive d’Actes 8, et la voie d’action que toute communauté de foi se doit d’adopter.

www.davidjang.org

The Gospel Blooming Amid Persecution – Pastor David Jang

Drawing on Pastor David Jang’s sermon-lecture based on Acts 8:1–5, this work offers a theological and practical reflection on the early church’s history, the spread of the gospel as recorded in the passage, and how today’s church can inherit and apply that same spirit. Centered on the perspectives Pastor David Jang has consistently emphasized—namely the “true gospel” and “God’s kingdom unfolding across history”—this study aims to present the power of the gospel that continues to advance even in tribulation and to propose a new era paradigm for the church.


1. Persecution, Scattering, and the Expansion of the Gospel in the Early Church

Acts 8:1–5 testifies to the severe persecution the early church faced and the scattering of believers that ensued. Particularly after Stephen’s martyrdom by stoning in Acts 7, a large-scale crackdown on the church community began. As soon as Stephen was killed, many believers felt intense fear, and fierce persecution erupted against the Jerusalem church. Hence the description, “all except the apostles were scattered” (Acts 8:1), indicating that the community was dispersed to various regions. During this time, Saul (who would later become Paul) tried to destroy the church, searching from house to house and dragging off men and women to prison (Acts 8:3). Like people swept away in a great flood, those believers under persecution could not help but scatter in all directions.

However, Acts 8 makes it clear that this “scattering” did not signify a retreat or failure of the gospel. Even though believers hid themselves in various places as if fleeing for their lives, there they “preached the word of the gospel” (Acts 8:4). From a human standpoint, it was a movement of “frightened and sorrowful souls,” yet in God’s eyes, this event became the catalyst for expanding the boundaries of the gospel. The preaching of the gospel began in earnest beyond Jerusalem and the region of Judea, reaching even Samaria, through which the kingdom of God spread into wider areas.

This passage also brings to mind Jesus’ Great Commission. When Jesus ascended, He said, “Go and make disciples of all nations, baptizing them in the name of the Father and of the Son and of the Holy Spirit, and teaching them to obey everything I have commanded you” (Matthew 28:19–20). In Acts 1:8, the command is given in more specific terms: “You will be my witnesses in Jerusalem, and in all Judea and Samaria, and to the ends of the earth.” Although the believers of the early Jerusalem church had been clearly tasked with going to the ends of the earth once the church had grown to some extent, they seem to have settled in one place for a certain period. Then, due to Stephen’s martyrdom and the ensuing persecution, they were forced to scatter. In the end, this resulted in the gospel being carried beyond Jerusalem.

Church historians often call this a “paradoxical defeat of Satan.” By oppressing the church, the forces of evil intended to stop the gospel; ironically, their persecution led to an even wider spread of the good news. Human fear and tragedy, within God’s providence, instead became the key to furthering the history of salvation. This pattern did not appear only in the days of the early church; it has repeatedly shown up throughout church history. The more the church suffered, the farther the gospel spread; and by the power of the Holy Spirit, believers planted new churches and preached the good news wherever they were scattered.

This historical pattern has great implications even today. Though the degree and form of persecution have changed, difficulties and pressures from the world still confront the church. Simultaneously, distorted ideas, heretical teachings that cloud the gospel, insular clericalism, and material or human ambitions may infiltrate the church from within. In the early church era, errors such as Docetism and Gnosticism deceived believers. Gnostics claimed that for salvation one had to develop some “divine particle” within the self to reach a perfect state, thus shaking the gospel truth that we are saved by grace through faith. Even amid these internal challenges and external persecutions, the early church ultimately preserved the “true gospel” and discovered in it the driving force to reach the whole world.

Focusing on these aspects of the early church, Pastor David Jang has often emphasized that “the church may suffer affliction from the world, yet it can never lose its calling to proclaim the true gospel.” According to him, God can work through a church in glory, but He can also work marvelously through a church in suffering. Even when believers are forcibly scattered, the Holy Spirit remains in each heart and leads the dispersed community to encounter new works of God wherever they land. Hence, “persecution and tribulation can never rob the gospel of its driving power,” a conviction that leads him to interpret and embrace trials on the mission field as “new opportunities,” forming the foundation of his ecclesiology.

Indeed, Acts 8:4—“Those who had been scattered preached the word wherever they went”—clearly shows that “scattering” was not “disappearing” but rather “expansion.” Though it may appear as defeat to human eyes, God used that widespread dispersion and rearrangement to ensure that the gospel would be proclaimed to even more people. Samaria was regarded by the Jews as an unclean land, and there was a long history of social and religious conflict between the two regions. Yet when Philip went down to a city in Samaria and “proclaimed the Messiah there,” many people received the gospel and confessed Jesus as Lord (Acts 8:5 ff.). This event testifies to the power of the gospel to transcend geographical and cultural boundaries.

Today, the church faces comparable circumstances: when the world abruptly changes or an unforeseen crisis arises—such as the global COVID-19 pandemic—traditional forms of worship and church activities can be severely limited. Nonetheless, when the church views such hardship—whether it be “persecution” or “calamity”—within God’s greater purpose, it can eventually lead to new ways of spreading the gospel and shaping church community.

Pastor David Jang frequently underscores this conviction: “Even when the church encounters tribulation and is scattered, as long as the Holy Spirit remains with it, it cannot fall.” The Holy Spirit sometimes gathers and sometimes scatters, encompassing both the “visible church” and the “invisible church.” He argues that the modern church should not remain confined to a church building or institutional framework but, in step with the changes of the age, should spread the gospel via the internet and media, leveraging various cultural and social contact points to expand the “invisible church.” This principle mirrors how the Holy Spirit accompanied those early believers who were scattered in Acts, birthing new congregations everywhere they went.

Another important fact in Acts 8 is that it exposes a tendency of the church “not to move unless persecution arises,” prompting repentance in hindsight. If not for the persecution, the believers might have stayed in their comfort zone, clustered only around the Jerusalem church. However, God used the extreme circumstances of persecution to send believers throughout the corners of the world. Regarding this, Pastor David Jang often remarks, “How much better would it be if we willingly scattered in joyful obedience?” In other words, rather than being forced out, we should become “sons of obedience,” driven by the urgency of the gospel and zeal for the kingdom of God. Like the parable of the two sons in Matthew 21:28–30, the one who takes action rather than merely offering lip service is the one who will remain steadfast when adversity strikes.

The message is that we should be “ready to go anywhere, anytime God sends,” not merely fleeing amid tribulation with the gospel in hand. Indeed, Paul later continued to write letters and care for churches even while imprisoned under Roman imperial persecution; in jail, he never stopped preaching the gospel (Philippians 1:12–14). Such was the hallmark of the early church—a timeless model of gospel proclamation.

Also noteworthy is that churches must adapt to the cultural and regional characteristics of each locality. When Philip ministered in Samaria, he planted the gospel in a new cultural context distinct from the traditional Jewish customs centered on the Jerusalem Temple. Similarly, Paul established churches in Galatia, Ephesus, and Corinth—cities with diverse cultures—employing different approaches suitable to each context. Romans 12, 1 Corinthians 12, and Ephesians 4 each underscore unity in diversity, and we see that local churches, as Christ’s body, did not all follow a monolithic structure.

Pastor David Jang often quotes Paul Tillich’s statement, “As religion is the substance of culture, culture is the form of religion,” interpreting it to mean that “the essence of the gospel never changes, but the cultural ‘clothing’ that embodies it can vary by time and place.” In this rapidly shifting digital era, social media, streaming services, online communities, and video conferencing can serve as “the clothing” that carries the gospel. We must never alter the gospel itself, yet the forms of communication and the organizational modes of church communities can indeed vary. Just as the early church, after Acts 8, gradually extended the gospel beyond Judea and Samaria into Asia Minor and Rome—adapting to the local context—the modern church, Pastor Jang contends, must likewise employ new media and methods, harnessing a range of cultural fields.

Furthermore, a major challenge for the contemporary church is maintaining a balanced view of “personal salvation” and “historical redemption.” Throughout Scripture, a major theme is Creation, the Fall (sin), salvation, and the restoration of God’s kingdom. Revelation 21 describes God wiping away every tear, eliminating death and mourning—a promise that displays the ultimate restoration of the lost Eden. Recognizing this grand historical narrative fosters a vision not only for individual salvation but also for the kingdom of God coming on earth.

Pastor David Jang stresses that modern churches must underscore this sense of history. When the disciples asked Jesus, “Lord, are you at this time going to restore the kingdom to Israel?” (Acts 1:6), He replied that times and seasons are set by the Father, yet He also commissioned them to be His witnesses “to the ends of the earth.” In the hope that God’s kingdom will ultimately be fulfilled through the growth of the gospel in human history, the church must continuously raise the next generation and focus on preaching the gospel to every nation. We are not simply to remain within a sanctuary or pursue numerical expansion; rather, the church must press on—anchored in the larger currents of history—to see souls saved and to promote God’s kingdom on earth. Acts 8 likewise affirms this calling.

In sum, after the large-scale persecution that followed Stephen’s martyrdom, the early believers were scattered in all directions, and this scattering actually served as a decisive catalyst for spreading the gospel. Oppression and persecution ultimately fulfilled God’s plan, and through the power of the Holy Spirit, the scattered believers’ words, feet, and lives sowed the seeds of the gospel in new places. Instead of being pushed out against their will, the church should voluntarily obey and be ready to go to the “ends of the earth,” correctly understanding history and God’s redemptive mission. This is the vision presented in Acts 8:1–5 regarding the early church and the very spirit of gospel proclamation that Pastor David Jang has consistently highlighted.


2. The Modern Church’s Challenge: New Methods of Gospel Proclamation

The vitality and work of the Holy Spirit revealed in Acts 8 remain effective for today’s church. The difference is that we live in an era radically unlike the Mediterranean world of the first century. In terms of technology, culture, economics, politics, and society, humanity has undergone tremendous shifts. During the COVID-19 pandemic, many churches could no longer maintain traditional worship services or gatherings, prompting a rapid shift to online services and virtual meetings. In some areas, extended lockdowns led congregants to leave the church or lose their faith altogether. Meanwhile, others faced criticism for clinging too rigidly to in-person worship services. Against this backdrop, a major question arose: How can the church continue its gospel mission amid such drastic changes?

Having long engaged in missions and pastoral ministry across many countries, Pastor David Jang has consistently claimed that “the church must move beyond the building and enter more deeply into people’s real-life spheres and into the realm of media.” Whereas in the past “beautiful feet” carried the gospel across distant lands in person (Romans 10:15), modern technology enables “media” to assume this role. The advent of the internet, social media, and mobile devices has provided the church with powerful tools to share the gospel without requiring people to gather in person. The crucial question is “What message do we deliver, and how do we deliver it?”—and the heart of that message must always remain the immutable truth of Jesus Christ’s cross and the kingdom of God.

Indeed, Pastor David Jang frequently cites the slogan “Moving Forward,” insisting that the church must never retreat or remain stagnant. Whether under persecution, amid tribulation, or in an era of relative peace, the church should never halt its gospel-proclaiming engine. At first glance, becoming a “scattered church” like the early believers may appear to weaken it, but that scattering can function instead as a “networked” redistribution. Using social media and online platforms, churches today can remain closely connected even while physically dispersed, effectively mirroring how the believers spread out after Stephen’s martyrdom yet continued to preach the gospel.

This “new form of church” does not simply mean shifting meetings online. It necessitates creatively integrating digital environments into every aspect of church ministry—worship, discipleship training, evangelism, and missions—while preserving the church’s original calling. In the early church, believers made use of the synagogue, the Temple, and house churches for teaching, just as modern churches can use sanctuaries, online platforms, homes, and community centers in creative ways to plant the gospel. Along the way, issues like offering practices, financial administration, leadership development, and the administration of sacraments such as communion and baptism—long observed by traditional churches—will need theological and practical reevaluation.

Pastor David Jang emphasizes “a clear recognition of the church’s essence.” He notes that the church is “the body of Christ, the temple of the Holy Spirit, and a community called to witness to God’s kingdom within the world.” As long as we hold firmly to this essence, we need not fear changes in the “cultural garb” that clothes it. He summarizes his view as follows:

  1. The essence never changes.
    Core doctrines such as salvation through Jesus Christ, the gospel of the cross and resurrection, the indwelling of the Holy Spirit, and hope in the final consummation of God’s kingdom remain timeless and unchanging.
  2. The form can change.
    Worship may extend from a building-centered model to include online services; gathering only once on Sundays can expand to small groups or community activities throughout the week; approaches to church financial management can shift. As long as these do not conflict with the gospel’s essence, they are part of the “cultural clothing.”
  3. We must obey the voice of the Holy Spirit.
    Whether persecution strikes, calamities arise, or the church enjoys relative peace and social favor, it is the Holy Spirit’s leading that matters most. The Holy Spirit sometimes scatters and sometimes gathers, directing us in very concrete ways about “how, where, and to whom we should proclaim the gospel.” Just as Philip was led to Samaria to preach (Acts 8:5) and was likewise guided to the chariot of the Ethiopian eunuch (Acts 8:26–39), so too must the modern church heed the Spirit’s prompting.
  4. Contextual education and discipleship training are essential in the new era.
    The early church occasionally worshiped at the Temple but also taught in synagogues, house churches, and small groups. Jewish tradition fostered a strong custom of instructing children, so synagogue education proved highly effective. In our day, the church needs new educational platforms, youth and young adult ministry models, online Bible studies, and effective use of media. Without such innovations, we cannot pass the gospel on to the next generation in a rapidly changing world.

In line with these principles, Pastor David Jang often advises churches to “treasure designers and IT workers.” Digital infrastructure and content production can now serve as the “beautiful feet” that spread the gospel. If the church hopes to utilize these “new feet” effectively, it needs skilled individuals who can put their talents to work—designers, video editors, IT professionals, online marketers, and more—so that believers can immediately engage in global gospel outreach.

He also argues that “the church itself ought to become a platform.” In the early church, believers practiced communal sharing of possessions (Acts 2:44–45), devoted themselves to the apostles’ teaching (Acts 2:42), and engaged in fellowship and mutual care. Modern churches can replicate this type of connection and care through digital means. By building online platforms where believers can learn from Scripture, share news, serve those in need, offer counseling and prayer requests, and so on, the church’s influence can surpass physical and geographical constraints, deepening fellowship among believers and expanding gospel outreach.

Moreover, Pastor David Jang emphasizes that the church should always retain a “historical-theological” perspective, recognizing itself as part of God’s plan to bring salvation to all nations. This ties in with Acts 1:8: “You will be my witnesses … to the ends of the earth.” The church should not focus solely on local congregation growth but must continually prepare and send out workers so every people group on earth might hear the gospel. If necessary, the church should establish “localized” forms abroad. Since each region has distinct norms regarding food, dress, language, and infrastructure, the church must adapt to context while carrying the gospel. This mirrors how the early church adjusted its model when planting congregations in Jerusalem, Judea, Samaria, Asia Minor, and Rome, and how Paul drew on his Roman citizenship and Jewish identity to evangelize a wide range of people.

Today, the internet serves as a breakthrough channel that can simultaneously connect multiple cultures, making missions faster and more far-reaching. For instance, even before a missionary arrives in an African village, the gospel may be introduced through online content or videos in the local dialect. Or a small local community might worship together, receive online training, and pray through digital resources. To accomplish this effectively, churches need to create “digital mission centers” or “online mission schools,” training pastors and missionaries in this new environment. Pastor David Jang describes this proactive approach as “the church preparing a path into the new era,” firmly believing that “the dawn will soon break.”

He also frequently addresses the need for churches to participate in “the process of the gospel being preached to the ends of the earth in the last days.” The worldwide expansion of the gospel that began with the early church remains unfinished, and various challenges and spiritual battles persist. Nonetheless, because the Holy Spirit is still at work in and through the church—and because God has appointed a time—there is an unwavering commitment to fulfill the historical mission that “the gospel must first be preached to all nations” (Mark 13:10).

Ultimately, the spiritual DNA of the early church—bravery in the face of persecution, embracing suffering as a springboard for gospel expansion, crossing cultural and geographic borders to carry the message of salvation, and unwavering reliance on the Holy Spirit’s guidance—remains indispensable for today’s church. Pastor David Jang urges a contemporary reapplication of this DNA, harnessing media, IT technologies, online networks, and current cultural trends to reach every corner of the world.

At the core stands a firm grasp of the “true gospel” and a “sound ecclesiology.” Regardless of how advanced our methods or platforms become, if the gospel itself becomes blurred or its truths distorted, the church will lose its life and vigor. Conversely, when the gospel remains rock-solid and the church’s essence is maintained, while also responding adeptly to shifting times and attempting various forms of ministry, we can see a powerful reemergence of the early church pattern: “pressing onward in the midst of scattering.”

Pastor David Jang repeatedly mentions that the church stands in a “time of harvest.” In an era when countless individuals experience spiritual and psychological thirst and wander in search of life’s meaning, the church’s faithful proclamation of a clear and compassionate gospel will draw many souls. In Acts 8:8 and following, when Philip went to Samaria, healing many and proclaiming the gospel, “there was great joy in that city.” Bringing joy where none existed, offering hope where despair reigned—this is the essence and fruit of gospel ministry.

On the other hand, as the church transitions into a “scattered” or “networked” model, numerous internal challenges can arise. Traditional church members who prioritize physically gathering and the tangible sense of community may not warmly embrace these changes; theological discussions about online sacraments (communion, baptism) or about how to confer offices and exercise pastoral discipline in a digital environment remain unsettled. Nevertheless, Pastor David Jang stresses that “for the sake of the gospel and God’s kingdom, the church must work through these debates yet ultimately continue advancing.”

He likens this situation to the “modern version of the trials experienced by the Jerusalem church, Samaria, and subsequently the church at Antioch.” When the predominantly Jewish early church began evangelizing Gentiles, it faced numerous cultural, theological, and practical conflicts (Acts 10; Galatians 2, etc.). Yet church history reveals that growth has always emerged through self-renewal and expansion. The church, until Christ returns, cannot remain a “finished product” but must constantly reform itself and enlarge its gospel horizons.

In conclusion, the “scattering and gospel expansion” revealed in Acts 8:1–5 shines as a powerful beacon guiding the modern church forward. The Holy Spirit continues to work with the church, and God sovereignly orchestrates His redemptive plan. The church must obediently gather when the Spirit calls it to gather and scatter when the Spirit calls it to scatter. Applied to today’s context, this paradigm suggests a church that operates simultaneously in “invisible” and “visible” spheres. Beyond merely focusing on individual salvation, we should also hold a grand historical perspective, interpreting worldly events through a biblical lens and aligning our efforts with God’s providence as we embark on “media-era missions” to all nations.

Pastor David Jang’s vision can be summarized as “Do not be bound by circumstances; rather, leverage every situation to extend the gospel.” Just as the early church turned persecution into a “momentum for advancement,” so must today’s church keep “Moving Forward,” whether confronting pandemics, social limitations, cultural prejudice, or public mistrust. The Holy Spirit is alive and active even now, revealing the Father’s heart for lost souls through the church. Whether gathered or scattered, whether online or offline, the church must continually speak and share the gospel.

Just as there was loud weeping after Stephen’s death, and yet Philip soon brought the gospel and joy down to Samaria (Acts 8:8), so must the modern church proclaim hope and gladness in the midst of adversity. The greater the persecution and tribulation we see, the more powerfully the Holy Spirit can work. This knowledge emboldens us as sojourners in this world to carry on the life of the church in whatever form it takes, extending the gospel’s reach. And behind all of this, just as in the early church, stands the same God who works unchangingly. He calls Pastor David Jang and all gospel servants, saying, “Go, and proclaim!” We should not be driven by persecution or calamity, but by love, obedience, and joy—going willingly as Christ’s church. In this way, churches in Korea and around the world can recapture the vitality and revival so characteristic of the Book of Acts, fulfilling the call to be Christ’s witnesses “in all Judea and Samaria, and to the ends of the earth.”


In essence, the core theme is “the expansion of the gospel as viewed through early church history, the changes facing the modern church, and Pastor David Jang’s emphasis on the true gospel and a fresh church paradigm.” The early church took persecution and scattering as an opportunity for gospel advance, proclaiming God’s kingdom wherever they went, led by the Holy Spirit. Although the challenges modern churches face differ in many respects, the same Spirit and the same gospel remain. Stressing this point, Pastor David Jang declares that “the church must now adapt flexibly and powerfully to a changing era,” which is precisely the truth we uncover by examining Acts 8 in detail—and the unmistakable direction that every community of faith is called to pursue.

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El evangelio que florece en medio de la persecución – Pastor David Jang

El pastor David Jang, tomando como base Hechos 8:1–5, expone en su sermón y enseñanza la historia de la Iglesia primitiva, la propagación del evangelio descrita en el pasaje y la forma en que esa misma visión puede heredarse y aplicarse en la Iglesia de hoy. Asimismo, subraya la perspectiva del “verdadero evangelio” y del “Reino de Dios que atraviesa la historia”, conceptos que él ha enfatizado reiteradamente. A partir de esta óptica, se quiere mostrar el poder del evangelio que sigue avanzando aun en tiempos de tribulación y proponer un nuevo paradigma para la Iglesia en la era actual.


1. La persecución en la Iglesia primitiva, la dispersión y la expansión del evangelio

Hechos 8:1–5 relata la intensa persecución que sufrió la Iglesia primitiva y cómo, a raíz de ello, la comunidad cristiana se dispersó. En el capítulo anterior, Hechos 7, se narra la muerte de Esteban, quien fue apedreado hasta morir. Inmediatamente después de este evento, comenzó una gran represión contra la comunidad de creyentes en Jerusalén. Tras la muerte de Esteban, muchos sintieron un temor profundo y se intensificó la persecución contra la iglesia jerosolimitana. Fue tan severa que “todos fueron esparcidos por las tierras de Judea y de Samaria, salvo los apóstoles” (Hech. 8:1). En ese proceso, Saulo (más tarde conocido como Pablo) llegó a asolar la Iglesia, entrando casa por casa y arrojando a hombres y mujeres a la cárcel (Hech. 8:3). Parecía que los creyentes, como si hubieran sido arrastrados por una gran inundación, no tenían más opción que huir y dispersarse.

No obstante, el libro de Hechos deja en claro que esta “dispersión” no supuso un retroceso o un fracaso del evangelio. Aunque humanamente pareciera que los creyentes se ocultaban para salvar la vida, allí donde llegaban proclamaban “la palabra del evangelio” (Hech. 8:4). Desde la perspectiva humana, fue el éxodo de “almas tristes y asustadas”, pero en la mirada de Dios, aquel suceso se convirtió en la mecha que encendió la expansión del evangelio. Así, el mensaje de salvación se difundió más allá de Jerusalén y Judea, llegando incluso a Samaria. De esta manera, el Reino de Dios se extendió hacia territorios más amplios.

Este pasaje nos recuerda el mandato de Jesús (la Gran Comisión). Al ascender al cielo, el Señor dijo: “Por tanto, id, y haced discípulos a todas las naciones, bautizándolos en el nombre del Padre y del Hijo y del Espíritu Santo, y enseñándoles que guarden todas las cosas que os he mandado” (Mt. 28:19–20). Y en Hechos 1:8 se expresa de manera más concreta: “…y me seréis testigos en Jerusalén, en toda Judea, en Samaria y hasta lo último de la tierra”. Es probable que, aunque la Iglesia primitiva en Jerusalén entendía y había recibido este llamamiento de ir “hasta los confines de la tierra”, durante un tiempo se acomodara en la ciudad. Pero con la muerte de Esteban y la persecución subsecuente, de forma involuntaria se vieron obligados a dispersarse, lo que resultó, a fin de cuentas, en la extensión geográfica del evangelio más allá de Jerusalén.

Algunos historiadores de la Iglesia llaman a esto la “paradoja del fracaso de Satanás”. La fuerza maligna quiso detener la expansión del evangelio persiguiendo a la Iglesia; sin embargo, esa misma represión produjo el efecto contrario: que el evangelio se difundiera todavía más. La tragedia y el temor humanos se convirtieron en la llave que, dentro de la soberanía de Dios, impulsó la historia de salvación. Este patrón no solo ocurrió en los días de la Iglesia primitiva, sino que se ha repetido a lo largo de toda la historia de la Iglesia. Cuando la Iglesia afronta el sufrimiento, el evangelio se propaga aún más, y bajo el poder del Espíritu Santo, los creyentes que fueron dispersados fundan nuevas iglesias allí a donde llegan y anuncian el mensaje de salvación.

Dicha enseñanza histórica aporta una gran lección a la Iglesia actual. Si bien han variado el grado y la forma de la persecución, la Iglesia sigue enfrentando dificultades y presiones en el mundo. A la vez, internamente pueden surgir corrientes heréticas que distorsionan la sana doctrina o se infiltran visiones centradas en el poder eclesiástico, el materialismo o deseos puramente humanos. En la época de la Iglesia primitiva existieron herejías como el docetismo y el gnosticismo, que confundían a los creyentes. Por ejemplo, los gnósticos enseñaban que “para alcanzar la salvación es necesario que el hombre desarrolle esa partícula divina que lleva dentro, hasta alcanzar un estado superior”, lo que en la práctica desviaba la verdad de que la salvación se recibe por gracia y fe. Pero pese a estas influencias internas y a la presión externa, la Iglesia primitiva sostuvo el “evangelio verdadero” y encontró la fuerza para difundirse hasta los confines del mundo.

El pastor David Jang centra su atención en este ejemplo de la Iglesia primitiva, enfatizando: “La Iglesia puede sufrir tribulación por parte del mundo, pero la misión de predicar el verdadero evangelio no desaparece”. Según su perspectiva, Dios permite que la Iglesia sirva y obre con gloria, pero también en medio de las adversidades. El Espíritu Santo sigue acompañando a la comunidad eclesial incluso cuando esta se ve forzada a dispersarse, y en esos lugares nuevos, la mano de Dios se manifiesta de forma extraordinaria. Por ello, sostiene la convicción de que “la persecución y la tribulación no minan en absoluto la fuerza de la evangelización”. Y alienta a la Iglesia a recibir cualquier desafío o dificultad en las misiones como “nuevas oportunidades”, ofreciendo así una visión eclesiológica que interpreta el sufrimiento desde una perspectiva esperanzadora.

En efecto, el versículo 4 de Hechos 8 dice: “Pero los que fueron esparcidos iban por todas partes anunciando el evangelio”. El “ser dispersados” no fue sinónimo de “desaparición”, sino de “expansión”. A ojos de los hombres pudo parecer una derrota, pero Dios utilizó ese movimiento y reubicación masiva para que cada vez más personas oyeran el mensaje de salvación. En aquel tiempo, Samaria era considerada una región impura para los judíos y existían tensiones históricas, sociales y religiosas entre judíos y samaritanos. Sin embargo, cuando Felipe bajó a la ciudad de Samaria “y les predicaba a Cristo” (Hech. 8:5 y ss.), muchos de los samaritanos aceptaron el evangelio y confesaron a Jesús como Señor. Este hecho demostró el poder del evangelio, que trasciende fronteras geográficas y culturales.

Lo mismo se aplica a la Iglesia de hoy. Cuando sobrevienen cambios drásticos en la sociedad y azotan crisis imprevistas —como la pandemia del COVID-19—, la forma de celebrar el culto y las actividades de la Iglesia pueden verse seriamente restringidas. Incluso puede ocurrir que, al no poder reunirse, algunos creyentes se aparten de la comunidad y pierdan su fe. A la vez, la insistencia excesiva en los cultos presenciales generó cierta polémica social. Ante este panorama, la pregunta clave es: “¿Cómo continuar la misión de llevar el evangelio en un contexto tan vertiginoso?”.

El pastor David Jang, que ha servido como misionero y pastor en distintos países, argumenta que “la Iglesia debe salir del edificio eclesial e introducirse más profundamente en la vida real de las personas y en el ámbito de los medios de comunicación”. Antiguamente, para llevar el evangelio con “pies hermosos” (Rom. 10:15) era necesario ir físicamente hasta regiones lejanas; hoy en día, gracias a la tecnología, los medios pueden llegar en un instante a muchas partes del mundo. Lo crucial es “qué mensaje y de qué manera se transmite”, y el corazón de ese mensaje siempre debe ser la cruz de Jesucristo y el Reino de Dios, verdades que no cambian.

Fiel a su lema “Moving Forward” (“Avanzar”), el pastor David Jang enseña que la Iglesia no debe retroceder ni estancarse bajo ninguna circunstancia; más bien, debe proseguir incesantemente su labor evangelizadora. Puede dar la impresión de que, al “dispersarse” como sucedió en la Iglesia primitiva, la comunidad se debilitaría; sin embargo, esa dispersión puede ser, en la práctica, una oportunidad de “reubicación en red”. Hoy día, la Iglesia puede estar dispersa a través de las redes sociales y las plataformas en línea, y a la vez permanecer conectada, reproduciendo un patrón semejante al de la era apostólica cuando, tras la muerte de Esteban, los creyentes se esparcieron para anunciar el evangelio.

Esta “nueva forma de ser Iglesia” no significa limitarse únicamente a pasar los cultos al formato en línea. Implica reformular la vida eclesial, la formación de discípulos, la evangelización y las misiones, incorporando el entorno digital a la misión esencial de la Iglesia. Así como la Iglesia primitiva alternaba entre el templo, las sinagogas y las reuniones en casas para la enseñanza y la comunión, la Iglesia actual debe aprovechar la capilla, los espacios en línea, los hogares, los centros comunitarios y todos los ámbitos posibles para difundir el evangelio. Esto conlleva el reto de replantear doctrinal y prácticamente la administración de las ofrendas, la formación de líderes, la celebración de la santa cena, el bautismo y otros aspectos tradicionales que han sido parte de la vida eclesial.

Para afrontar estos desafíos, el pastor David Jang propone “una clara comprensión de la naturaleza esencial de la Iglesia”. En otras palabras, mientras la Iglesia no pierda de vista que es “el Cuerpo de Cristo, el templo del Espíritu, la comunidad que da testimonio del Reino de Dios en medio del mundo”, no debe temer el cambio de formas “culturales”. Él lo sintetiza del modo siguiente:

  1. La esencia nunca cambia.
    La salvación a través de Jesucristo, el evangelio de la cruz y la resurrección, la presencia del Espíritu Santo y la esperanza en la consumación del Reino de Dios son doctrinas inmutables.
  2. La forma puede cambiar.
    El culto presencial puede ampliarse al culto en línea; en lugar de congregarse solo los domingos, pueden formarse grupos pequeños o actividades en la comunidad durante la semana; el método de administrar las finanzas de la Iglesia puede variar. Todo esto pertenece al ámbito de “la vestidura cultural”, siempre y cuando no entre en conflicto con la esencia de la fe.
  3. Debemos obedecer la voz del Espíritu Santo.
    La persecución o la tribulación, lo mismo que las épocas de relativa paz, deben verse a la luz de la guía del Espíritu. Él puede reunir a la comunidad en un mismo lugar, o dispersarla para extender el evangelio; y es quien nos muestra “cómo, dónde y a quién” hemos de predicar. Así como Felipe fue guiado por el Espíritu a Samaria (Hech. 8:5) y luego a acercarse al carro del eunuco etíope (Hech. 8:26–39), la Iglesia hoy necesita obedecer la guía del Espíritu paso a paso.
  4. Es imprescindible la educación y el discipulado adaptados a la nueva era.
    La Iglesia primitiva adoraba en el templo, pero también enseñaba en las sinagogas y en reuniones hogareñas. Entre los judíos existía una sólida tradición de educación familiar, lo que hizo más efectiva la instrucción en las sinagogas. La Iglesia actual también requiere desarrollar plataformas y modelos de enseñanza que se adapten a los nuevos tiempos: educación en línea, ministerios para jóvenes y adolescentes, recursos multimedia, etc. Sin esta clase de formación, la Iglesia corre el riesgo de no transmitir la fe adecuadamente a la siguiente generación.

Asimismo, David Jang enfatiza la necesidad de valorar a “diseñadores y trabajadores de TI”, pues en la actualidad, los “pies hermosos” que llevan el evangelio pueden ser las infraestructuras y los contenidos digitales. Para aprovechar esos “nuevos pies”, la Iglesia necesita personas especializadas y con talento que promuevan la expansión de la misión a través de los medios digitales. Diseñadores cristianos, editores de video, expertos en tecnología, profesionales de marketing digital, etc., pueden vincular su formación profesional con el servicio y el ministerio, abriendo así una ventana inmediata para predicar el evangelio en cualquier lugar del mundo.

En esta misma línea, él propone que la Iglesia funcione a manera de “plataforma”. La comunidad de Hechos compartía bienes (Hech. 2:44–45), aprendía unida la enseñanza de los apóstoles (Hech. 2:42) y mantenía una sólida comunión fraternal. En la actualidad, se puede recrear todo esto en el entorno digital: proporcionando herramientas para que los creyentes estudien la Palabra, compartan sus testimonios y peticiones de oración, sirvan a los más necesitados y reciban acompañamiento y consejería. Así, la Iglesia-plataforma trasciende las limitaciones físicas y rompe barreras geográficas, posibilitando el anuncio del evangelio a muchísimas más personas y enriqueciendo la comunión cristiana.

Además, David Jang subraya la importancia de conservar una perspectiva “histórico-teológica”, teniendo presente que la Iglesia existe dentro del gran propósito de salvación para todas las naciones. Esta visión conecta con Hechos 1:8, “…y me seréis testigos… hasta lo último de la tierra”. El crecimiento de la Iglesia local no debe ser el fin en sí mismo; la prioridad es que todos los pueblos y naciones oigan el evangelio. Por ello, la Iglesia ha de estar constantemente enviando y preparándose para llevar el mensaje hasta los confines del planeta.

Puede requerirse, por tanto, establecer iglesias “contextualizadas” a las realidades de cada nación, teniendo en cuenta la cultura culinaria, el lenguaje, el vestuario y la infraestructura de cada región. Así como la Iglesia primitiva fue adaptando el modelo eclesial desde Jerusalén y Judea hasta Samaria, Asia Menor y Roma, hoy la Iglesia debe encarnarse en los diversos contextos a fin de hacer viable la tarea evangelizadora.

Internet ofrece la posibilidad de conectar de inmediato esas diferentes culturas, lo cual puede acelerar y amplificar la labor misionera. Por ejemplo, antes de que un misionero pise cierta región de África, se puede enviar contenido en video o en el idioma local para presentar la fe cristiana. O se pueden formar pequeñas comunidades locales que reciban capacitación en línea y se unan a la oración y adoración virtual. Para esto, la Iglesia debe contar con estructuras como un “centro de misión digital” o una “escuela misionera en línea” donde se prepare y acompañe a líderes y misioneros. El pastor David Jang denomina a tales iniciativas “una Iglesia que allana el camino hacia la nueva era”, e invita a actuar de manera proactiva con la convicción de que “pronto llegará el alba”.

También recalca la necesidad de una participación activa en el proceso de “llevar el evangelio hasta los confines de la tierra en los últimos tiempos”. La expansión del evangelio iniciada en la Iglesia primitiva aún no ha terminado, y todavía existen muchos obstáculos y batallas espirituales. Con todo, el Espíritu Santo continúa obrando a través de la Iglesia, y llegará el momento establecido por Dios en que “primero debe ser predicado el evangelio a todas las naciones” (Mr. 13:10).

Por ende, la “genética espiritual” de la Iglesia primitiva —la fe inquebrantable que no temía la persecución y convertía ese ataque en oportunidad para llevar el evangelio aún más lejos; el espíritu misionero que rompía barreras culturales y geográficas, y la absoluta confianza en la dirección del Espíritu Santo— es tan urgente y valiosa hoy como en aquellos días. El pastor David Jang la reinterpreta en clave contemporánea, urgiendo a la Iglesia a utilizar con sabiduría las tecnologías de la información y la comunicación, las redes en línea y las tendencias culturales de la época para difundir el mensaje del evangelio.

El punto crucial es conservar el “verdadero evangelio” y una “sana eclesiología”. No importa cuán avanzadas sean las plataformas o los métodos tecnológicos: si el contenido del evangelio se diluye o se deforma la verdad, la Iglesia pierde su vitalidad espiritual. Por el contrario, si la Iglesia guarda con firmeza el núcleo del evangelio y la esencia de su naturaleza, a la par de responder con iniciativa a los cambios de la época, la dinámica de Hechos 8 —la Iglesia “dispersa y al mismo tiempo en marcha”— puede reproducirse con fuerza también hoy.

El pastor David Jang reitera con frecuencia que la Iglesia está viviendo un “tiempo de cosecha”. Muchísimas personas sufren una sed espiritual y buscan un significado para sus vidas. Por tanto, si la Iglesia ofrece con precisión y ternura el mensaje de salvación, habrá muchas almas que regresen a Dios. En Hechos 8:8 se menciona que, cuando Felipe sanó a muchos enfermos y predicó el evangelio en Samaria, “hubo gran gozo en aquella ciudad”. Del mismo modo, el anuncio del evangelio hace florecer el gozo donde impera la desesperanza, y esto constituye el corazón mismo de la misión y su fruto.

Por otra parte, el proceso de convertirse en una “Iglesia dispersa” y a la vez una “Iglesia en red” conlleva retos internos. Es posible que algunos sectores del cristianismo tradicional vean con escepticismo esta transformación; que existan choques con los feligreses que, por su formación, dan prioridad al culto presencial y a la experiencia comunitaria tangiblemente física. Además, cuestiones como la santa cena o el bautismo en línea, la administración de los oficios eclesiásticos o la disciplina pastoral en entornos virtuales aún suscitan debates teológicos no completamente resueltos. Aun así, el pastor David Jang insiste en que “es imprescindible afrontar todas estas discusiones y seguir avanzando por el bien del evangelio y del Reino de Dios”.

Él denomina esta situación “la versión actual de los ensayos y errores que vivieron la Iglesia de Jerusalén, la de Samaria y la de Antioquía”, recordando los conflictos culturales, teológicos y prácticos que surgieron cuando la Iglesia, inicialmente judía, extendió el mensaje a los gentiles (Hech. 10, Gál. 2, etc.). En el transcurso de toda la historia, la Iglesia nunca ha permanecido inmóvil en una “forma acabada”, sino que ha atravesado continuas reformas y ampliaciones en su compromiso con el evangelio. Mientras Cristo no regrese, la Iglesia deberá seguir “inacabada” en el sentido de su adaptación, su crecimiento y su renovación constante.

En conclusión, Hechos 8:1–5, con su relato de “dispersión y expansión”, ilumina el camino que debe recorrer la Iglesia hoy. Y en ese camino, el poder del Espíritu Santo siempre está presente, obrando conforme al plan de Dios. Corresponde a la Iglesia obedecer al Espíritu: reunirse cuando Él lo indique y dispersarse cuando Él lo disponga. Aplicado a nuestros días, esto puede tomar forma de una Iglesia “visible” y otra “invisible”, que funciona al unísono. En una visión más amplia, que abarca la salvación de la historia además de la salvación individual, la Iglesia puede interpretar los acontecimientos del mundo con una perspectiva bíblica y, a la luz de la providencia divina, dirigirse con decisión hacia todas las naciones con la misión mediada por los medios de comunicación.

El pastor David Jang resume su propuesta en la frase: “No te dejes atar por las circunstancias; más bien, utilízalas para que el evangelio se extienda”. Al igual que la persecución en la Iglesia primitiva se transformó en un “impulso de avance”, la Iglesia de hoy debe moverse siempre “Moving Forward”, incluso bajo epidemias, restricciones sociales, prejuicios culturales o incredulidad generalizada. El Espíritu Santo sigue vivo y operante, mostrando al Padre que busca a las almas perdidas. Corresponde a la Iglesia responder a ese llamado: dispersándose o congregándose —online u offline— y predicando incesantemente el evangelio.

Así como, tras la muerte de Esteban y el gran lamento que siguió, Felipe descendió a Samaria para anunciar el evangelio y llevar gozo a esa ciudad (Hech. 8:5–8), hoy la Iglesia, en medio de una época convulsa, ha de proclamar el mensaje de esperanza y alegría. Cuanto mayor sea la persecución y la aflicción, tanto más se manifestará el poder del Espíritu Santo. De ahí que podamos permanecer valientes, como peregrinos en este mundo, sosteniendo la comunión eclesial de mil maneras y extendiendo el evangelio. Y, tras esta misma historia, se encuentra el Dios inmutable que obró en la Iglesia primitiva y que hoy llama al pastor David Jang y a todos sus siervos a “ir y predicar”. Ya no por imposición de la persecución o la tribulación, sino con amor, obediencia y gozo, para que la Iglesia coreana y la Iglesia mundial recobren el dinamismo apostólico y vivan un nuevo avivamiento al estilo de Hechos, siendo testigos “en toda Judea, en Samaria y hasta los confines de la tierra”.

En síntesis, la clave radica en: “La expansión del evangelio a la luz de la historia de la Iglesia primitiva y los cambios que enfrenta la Iglesia actual, junto con el énfasis del pastor David Jang en el verdadero evangelio y el nuevo paradigma eclesial”. Pese a las persecuciones, la dispersión en la Iglesia del primer siglo dio lugar al crecimiento del evangelio, y el Espíritu Santo siguió operando, llevando el Reino de Dios a cualquier lugar. Hoy, aunque la Iglesia se topa con desafíos distintos, contamos con el mismo Espíritu Santo y el mismo evangelio. El pastor David Jang resalta esta verdad y proyecta la visión de “una Iglesia que se expande con flexibilidad y poder acorde a las exigencias del presente”. Esta es la lección que emerge del estudio minucioso de Hechos 8 y el camino que hemos de andar como comunidad de fe.

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